L'intelligence artificielle en France va bénéficier de 109 milliards d'euros d'investissements dans les prochaines années. C'est ce qu'a annoncé, dimanche 9 février, Emmanuel Macron, interrogé par le journaliste français Laurent Delahousse et la journaliste indienne Palki Sharma Upadhyay sur la chaîne de télévision France 2.
« C'est l'équivalent pour la France de ce que les États-Unis ont annoncé avec "Stargate". C'est le même rapport », a ajouté le chef de l'État. Présent, dans le cadre de cette interview, à l'endroit même où se déroulera le sommet consacré à l'intelligence artificielle (IA), le président de la République a précisé que ce sont « des investissements que les Émirats arabes unis vont faire », « des grands fonds d'investissement américains, canadiens », mais aussi « des entreprises françaises », citant les opérateurs télécoms Illiad et Orange, ainsi que le groupe d'électronique Thales.
Ce montant inclut plusieurs annonces d'investissements faites ces derniers jours autour des centres de données, ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l'IA.
Concernant l'IA, Emmanuel Macron a affiché son optimisme, notamment dans les domaines de la médecine et de la création artistique. « Je ne fais pas partie de ceux qui pensent que l'IA va tout remplacer », a-t-il insisté. Il a plaidé pour une « régulation mondiale » sur le sujet. L’Europe peut jouer un rôle sur la question décisive de la régulation de l'IA. « Nous, l’Europe, on est en pointe », estime le président de la République. Qui juge qu’on « ne peut pas réguler juste dans un espace, parce que ce sont des business internationaux ». Il appelle aussi à « des partenariats entre les acteurs privés et publics, pour que des bons comportements émergent ».
Des « stars » de l'IA au programme
Durant deux jours, le sommet sur l'IA à Paris accueillera des patrons de la tech comme des dirigeants politiques. Le visage le plus attendu de ce sommet est sans doute celui de Sam Altmann, patron d'OpenAI, l'entreprise au top dans le domaine. C'est elle qui a notamment développé le fameux outil ChatGPT. L'incertitude règne encore sur la venue de Liang Wenfeng, fondateur de la start-up chinoise DeepSeek. Mais une certitude : des centaines d'entreprises venues de tous les continents seront présentes. « C'est le sommet où il faut se montrer », glisse un patron de start-up.
Côté politique, le Premier ministre indien, Narendra Modi, dont le pays copréside le sommet avec la France, sera là. J.D. Vance, vice-président américain de Donald Trump, ne manquera pas le rendez-vous non plus.
Quelle gouvernance pour l'intelligence artificielle ?
La gouvernance de l'IA sera au cœur des discussions. Comment encadrer cette technologie ? Comment ne pas multiplier des normes de régulation ? Autant de questions auxquelles les intervenants tenteront de répondre. Soixante pays sont disposés à accorder leurs violons au sein du Partenariat mondial sur l'intelligence artificielle.
Dimanche, à la veille de l'ouverture du sommet, la France a annoncé s'associer à huit pays, des associations et des entreprises, pour lancer une initiative pour une IA « d'intérêt général », parrainée par 11 dirigeants de la tech. Baptisé « Current AI », ce partenariat, soutenu par des patrons comme Arthur Mensch (Mistral AI) ou Fidji Simo (Instacart), est doté d'un investissement initial de 400 millions de dollars. Par ailleurs, la start-up française Mistral va construire son premier centre de données dédié à l'intelligence artificielle (IA) en France, a annoncé son patron Arthur Mensch sur TF1.
De gros sous, il sera aussi question, sans surprise, l'intelligence artificielle nécessitant d'importants moyens financiers. Cet aspect n'a même pas attendu l'ouverture du sommet : dès samedi, le fonds canadien Brookfield a annoncé investir 20 milliards d'euros dans des centres de données en France.
Ce sommet aux accents très économiques ne plaît toutefois pas à tout le monde. En marge de celui-ci, certains membres de la société civile organisent un contre-sommet de l'IA, au contenu plus philosophique, à quelques encablures du Grand Palais.
« C'est l'équivalent pour la France de ce que les États-Unis ont annoncé avec "Stargate". C'est le même rapport », a ajouté le chef de l'État. Présent, dans le cadre de cette interview, à l'endroit même où se déroulera le sommet consacré à l'intelligence artificielle (IA), le président de la République a précisé que ce sont « des investissements que les Émirats arabes unis vont faire », « des grands fonds d'investissement américains, canadiens », mais aussi « des entreprises françaises », citant les opérateurs télécoms Illiad et Orange, ainsi que le groupe d'électronique Thales.
Ce montant inclut plusieurs annonces d'investissements faites ces derniers jours autour des centres de données, ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l'IA.
Concernant l'IA, Emmanuel Macron a affiché son optimisme, notamment dans les domaines de la médecine et de la création artistique. « Je ne fais pas partie de ceux qui pensent que l'IA va tout remplacer », a-t-il insisté. Il a plaidé pour une « régulation mondiale » sur le sujet. L’Europe peut jouer un rôle sur la question décisive de la régulation de l'IA. « Nous, l’Europe, on est en pointe », estime le président de la République. Qui juge qu’on « ne peut pas réguler juste dans un espace, parce que ce sont des business internationaux ». Il appelle aussi à « des partenariats entre les acteurs privés et publics, pour que des bons comportements émergent ».
Des « stars » de l'IA au programme
Côté politique, le Premier ministre indien, Narendra Modi, dont le pays copréside le sommet avec la France, sera là. J.D. Vance, vice-président américain de Donald Trump, ne manquera pas le rendez-vous non plus.
Quelle gouvernance pour l'intelligence artificielle ?
La gouvernance de l'IA sera au cœur des discussions. Comment encadrer cette technologie ? Comment ne pas multiplier des normes de régulation ? Autant de questions auxquelles les intervenants tenteront de répondre. Soixante pays sont disposés à accorder leurs violons au sein du Partenariat mondial sur l'intelligence artificielle.
Dimanche, à la veille de l'ouverture du sommet, la France a annoncé s'associer à huit pays, des associations et des entreprises, pour lancer une initiative pour une IA « d'intérêt général », parrainée par 11 dirigeants de la tech. Baptisé « Current AI », ce partenariat, soutenu par des patrons comme Arthur Mensch (Mistral AI) ou Fidji Simo (Instacart), est doté d'un investissement initial de 400 millions de dollars. Par ailleurs, la start-up française Mistral va construire son premier centre de données dédié à l'intelligence artificielle (IA) en France, a annoncé son patron Arthur Mensch sur TF1.
De gros sous, il sera aussi question, sans surprise, l'intelligence artificielle nécessitant d'importants moyens financiers. Cet aspect n'a même pas attendu l'ouverture du sommet : dès samedi, le fonds canadien Brookfield a annoncé investir 20 milliards d'euros dans des centres de données en France.
Ce sommet aux accents très économiques ne plaît toutefois pas à tout le monde. En marge de celui-ci, certains membres de la société civile organisent un contre-sommet de l'IA, au contenu plus philosophique, à quelques encablures du Grand Palais.
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