« Si vous voulez vous joindre à une famille, et qu'en vous approchant de la porte vous entendez des disputes, ce n'est pas le moment pour insister », commente une source diplomatique marocaine contactée par RFI sur l'annulation du déplacement royal. Mais pour autant, la diplomatie marocaine sera représentée à un haut niveau par une importante délégation pilotée par le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita pour défendre la demande officielle d'intégration du Maroc à la Cédéao.
Une intégration qui comporterait trois temps définis avant d'être pleinement opérationnelle : la décision politique attendue à Monrovia, l'adaptation juridique à cette décision, et des discussions techniques qui pourraient s'engager. Un processus qui pourrait prendre plusieurs mois, voire plusieurs années. En tous cas, pour Rabat, il n'est pas d'actualité de se contenter d'un statut intermédiaire.
Le Maroc déjà pays observateur demande son adhésion pleine et entière à l'organisation. La confiance des autorités marocaines sur le dossier laisse présager que les inquiétudes de certains opérateurs du continent ont pu être dissipées. L'accès du Maroc à la zone de libre-échange des biens et des personnes ont fait craindre à certains opérateurs la déstabilisation des équilibres économiques de la sous-région.
■ Netanyahu poursuit sa politique diplomatique en Afrique
Rwanda, Ouganda, Kenya, Ethiopie : quatre pays africains visités l'année dernière par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Au même moment, l'Etat hébreu renouait des relations diplomatiques avec la Guinée-Conakry. Ce dimanche, Benyamin Netanyahu est au Libéria et en octobre prochain, c'est au Togo qu'un Sommet Afrique-Israël est annoncé.
Au-delà de la coopération dans les domaines de la sécurité, des infrastructures et de l'agriculture, c'est surtout une percée diplomatique que recherche l'Etat hébreu en Afrique. Les dirigeants israéliens rêvent d'affaiblir ce qu'ils appellent « la majorité automatique » des pays votant contre Israël à l'ONU ou dans d'autres enceintes internationales. Tentant de faire bouger les lignes, l'Etat hébreu dialogue avec des pays africains musulmans : Nigeria, Sénégal. Et l'on évoque même des contacts plus discrets avec des pays du Sahel.
Des efforts aux résultats fragiles. En décembre dernier, le Sénégal membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU fut l'un des 14 pays à voter une résolution condamnant la colonisation des Territoires palestiniens ce qui entraîna l'annonce par Israël de la suspension des programmes de coopération avec le Sénégal.
Une intégration qui comporterait trois temps définis avant d'être pleinement opérationnelle : la décision politique attendue à Monrovia, l'adaptation juridique à cette décision, et des discussions techniques qui pourraient s'engager. Un processus qui pourrait prendre plusieurs mois, voire plusieurs années. En tous cas, pour Rabat, il n'est pas d'actualité de se contenter d'un statut intermédiaire.
Le Maroc déjà pays observateur demande son adhésion pleine et entière à l'organisation. La confiance des autorités marocaines sur le dossier laisse présager que les inquiétudes de certains opérateurs du continent ont pu être dissipées. L'accès du Maroc à la zone de libre-échange des biens et des personnes ont fait craindre à certains opérateurs la déstabilisation des équilibres économiques de la sous-région.
■ Netanyahu poursuit sa politique diplomatique en Afrique
Rwanda, Ouganda, Kenya, Ethiopie : quatre pays africains visités l'année dernière par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Au même moment, l'Etat hébreu renouait des relations diplomatiques avec la Guinée-Conakry. Ce dimanche, Benyamin Netanyahu est au Libéria et en octobre prochain, c'est au Togo qu'un Sommet Afrique-Israël est annoncé.
Au-delà de la coopération dans les domaines de la sécurité, des infrastructures et de l'agriculture, c'est surtout une percée diplomatique que recherche l'Etat hébreu en Afrique. Les dirigeants israéliens rêvent d'affaiblir ce qu'ils appellent « la majorité automatique » des pays votant contre Israël à l'ONU ou dans d'autres enceintes internationales. Tentant de faire bouger les lignes, l'Etat hébreu dialogue avec des pays africains musulmans : Nigeria, Sénégal. Et l'on évoque même des contacts plus discrets avec des pays du Sahel.
Des efforts aux résultats fragiles. En décembre dernier, le Sénégal membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU fut l'un des 14 pays à voter une résolution condamnant la colonisation des Territoires palestiniens ce qui entraîna l'annonce par Israël de la suspension des programmes de coopération avec le Sénégal.
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