Lors de la cérémonie de remise de l’agenda de transformation du service public, organisée ce lundi 4 août 2025 à Dakar, par le ministère de la Fonction publique, le Premier ministre Ousmane Sonko a fustigé l’enrichissement illicite au sein de l’administration. « La majorité des agents sont intègres, mais une bonne partie choisit la facilité. Et l’impact de la corruption est dévastateur. Quand un chauffeur donne de l’argent pour passer la visite technique, ce sont des morts qu’on déplore plus tard sur la route. C’est la même chose lorsqu’un agent de l’État préfère encaisser 300 millions ou 500 millions et fermer les yeux sur 10 milliards de recettes qui devaient entrer dans les caisses », a-t-il martelé.
Pour lui, ce type de comportement participe à un système qu’il qualifie de « fléau ». Il poursuit en disant qu’ « il faut que chaque fonctionnaire comprenne qu’on ne peut pas être milliardaire en tant que fonctionnaire. Ce n’est pas possible. »
Ousmane Sonko a souligné le fait que « Quand on veut être milliardaire, il faut faire un autre choix au lieu d’être fonctionnaire : celui d’aller entreprendre, en priant que le Seigneur mette sa bénédiction sur vos activités. » Selon lui, les niveaux de richesse affichés ces dernières années par certains agents publics ne peuvent s’expliquer par la rémunération légale, quels que soient les postes occupés.
Le Premier ministre est allé plus loin, évoquant une dimension sociologique à la corruption . « À chaque fois qu’on responsabilise quelqu’un, la société se regroupe autour de lui. Elle en fait la star, et veut montrer son argent, alors que son salaire ne le permet pas. »
Il appelle ainsi à une transformation structurelle des mentalités, insistant sur la sobriété nécessaire dans l’usage des biens publics. « Il y a des gens qui peuvent laisser allumer le climatiseur de leur bureau pendant tout le week-end. Alors si c’était chez eux et que leur enfants oubliaient de l’éteindre pendant dix minutes ils ne le toléreraient pas. Nous devons considérer le bien public, autant que nos propres biens. »
Enfin, Sonko a réaffirmé l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, saluant les initiatives prises par le président de la République tel que la réforme de l’OFNAC, loi sur les lanceurs d’alerte, et autres textes déjà adoptés ou en cours de validation. Pour lui, « la déontologie ne se limite pas aux textes, elle implique un travail de fond dans toute la société. »
Pour lui, ce type de comportement participe à un système qu’il qualifie de « fléau ». Il poursuit en disant qu’ « il faut que chaque fonctionnaire comprenne qu’on ne peut pas être milliardaire en tant que fonctionnaire. Ce n’est pas possible. »
Ousmane Sonko a souligné le fait que « Quand on veut être milliardaire, il faut faire un autre choix au lieu d’être fonctionnaire : celui d’aller entreprendre, en priant que le Seigneur mette sa bénédiction sur vos activités. » Selon lui, les niveaux de richesse affichés ces dernières années par certains agents publics ne peuvent s’expliquer par la rémunération légale, quels que soient les postes occupés.
"Le Premier ministre perçoit 4 millions"Il en a profité pour rappeler les salaires des plus hautes autorités de l’État : « Le président de la République, puisque ce n’est pas un secret, a lui-même fait sa déclaration. Il perçoit moins de 5 millions de salaire. Le Premier ministre perçoit 4 millions et quelques. Les ministres ont moins de 4 millions. Comment un fonctionnaire peut être multimillionnaire ou milliardaire dans ce pays ? »
Le Premier ministre est allé plus loin, évoquant une dimension sociologique à la corruption . « À chaque fois qu’on responsabilise quelqu’un, la société se regroupe autour de lui. Elle en fait la star, et veut montrer son argent, alors que son salaire ne le permet pas. »
Il appelle ainsi à une transformation structurelle des mentalités, insistant sur la sobriété nécessaire dans l’usage des biens publics. « Il y a des gens qui peuvent laisser allumer le climatiseur de leur bureau pendant tout le week-end. Alors si c’était chez eux et que leur enfants oubliaient de l’éteindre pendant dix minutes ils ne le toléreraient pas. Nous devons considérer le bien public, autant que nos propres biens. »
Enfin, Sonko a réaffirmé l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, saluant les initiatives prises par le président de la République tel que la réforme de l’OFNAC, loi sur les lanceurs d’alerte, et autres textes déjà adoptés ou en cours de validation. Pour lui, « la déontologie ne se limite pas aux textes, elle implique un travail de fond dans toute la société. »
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