La France a évacué du Soudan près de 400 ressortissants français et de multiples nationalités, en assurant depuis dimanche plusieurs rotations aériennes entre Khartoum et Djibouti, a annoncé lundi matin le ministre français des Affaires étrangères.
« Ces rotations ont permis d'évacuer 388 personnes, dont les ressortissants français qui le souhaitaient ainsi qu'un nombre significatif de citoyens d'autres pays, notamment européens (Allemagne, Autriche, Danemark, Finlande, Grèce, Hongrie, Italie, Irlande, Pays-Bas, Roumanie, Royaume-Uni, Suède, Suisse) mais également africains (Afrique du Sud, Burundi, Éthiopie, Lesotho, Maroc, Namibie, Niger, Ouganda, Rwanda Soudan), d'Amérique (États-Unis, Canada) et d'Asie (Inde, Japon, Philippines) », détaille-t-il dans un communiqué.
« L'ensemble des services de l'État reste pleinement mobilisé pour assurer de nouvelles évacuations dès que possible », souligne le ministère, en réitérant son « appel à toutes les parties à un arrêt des combats et au retour au dialogue politique ».
Plus de 1 000 ressortissants de l'UE évacués
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a, de son côté, annoncé lundi que plus de 1 000 ressortissants de l'UE avaient été évacués. « C'est une opération complexe mais elle a été couronnée de succès », a déclaré Josep Borrell en marge d'une réunion des ministres européens des Affaires étrangères au Luxembourg. « Je ne peux vous donner de chiffres exacts, mais il est certain que plus de 1 000 personnes », ont été évacuées, a-t-il ajouté.
La première grande opération d'évacuation de civils depuis le début des combats avait été annoncée samedi par l'Arabie saoudite, qui a rapatrié 91 de ses citoyens et 66 ressortissants d'autres pays.
Depuis plusieurs jours, plusieurs pays (États-Unis, Corée du Sud, Japon…) ont déployé des forces dans les pays voisins et l'Union européenne disait vouloir prendre de mesures similaires, en vue d'évacuer leurs diplomates et ressortissants du Soudan.
Les violences y ont éclaté le 15 avril entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du Soudan depuis le putsch de 2021, et son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, qui commande les Forces de soutien rapide.
Le bilan encore très provisoire s'élève à plus de 420 morts et 3 700 blessés, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Ces rotations ont permis d'évacuer 388 personnes, dont les ressortissants français qui le souhaitaient ainsi qu'un nombre significatif de citoyens d'autres pays, notamment européens (Allemagne, Autriche, Danemark, Finlande, Grèce, Hongrie, Italie, Irlande, Pays-Bas, Roumanie, Royaume-Uni, Suède, Suisse) mais également africains (Afrique du Sud, Burundi, Éthiopie, Lesotho, Maroc, Namibie, Niger, Ouganda, Rwanda Soudan), d'Amérique (États-Unis, Canada) et d'Asie (Inde, Japon, Philippines) », détaille-t-il dans un communiqué.
« L'ensemble des services de l'État reste pleinement mobilisé pour assurer de nouvelles évacuations dès que possible », souligne le ministère, en réitérant son « appel à toutes les parties à un arrêt des combats et au retour au dialogue politique ».
Plus de 1 000 ressortissants de l'UE évacués
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a, de son côté, annoncé lundi que plus de 1 000 ressortissants de l'UE avaient été évacués. « C'est une opération complexe mais elle a été couronnée de succès », a déclaré Josep Borrell en marge d'une réunion des ministres européens des Affaires étrangères au Luxembourg. « Je ne peux vous donner de chiffres exacts, mais il est certain que plus de 1 000 personnes », ont été évacuées, a-t-il ajouté.
La première grande opération d'évacuation de civils depuis le début des combats avait été annoncée samedi par l'Arabie saoudite, qui a rapatrié 91 de ses citoyens et 66 ressortissants d'autres pays.
Depuis plusieurs jours, plusieurs pays (États-Unis, Corée du Sud, Japon…) ont déployé des forces dans les pays voisins et l'Union européenne disait vouloir prendre de mesures similaires, en vue d'évacuer leurs diplomates et ressortissants du Soudan.
Les violences y ont éclaté le 15 avril entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du Soudan depuis le putsch de 2021, et son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, qui commande les Forces de soutien rapide.
Le bilan encore très provisoire s'élève à plus de 420 morts et 3 700 blessés, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
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