À partir de la matinée, toutes les communications ont été coupées au Soudan, à l’exception des appels internationaux. Tôt, les manifestants ont commencé à se rassembler quartier par quartier pour converger ensemble vers le palais présidentiel.
Plusieurs cortèges ont notamment réussi à franchir les ponts qui mènent au centre-ville de Khartoum, sur lesquels d'imposants containers avaient été déployés pour barrer le passable. Impossible d'évaluer le nombre de manifestants. Comme à chaque rassemblement, le réseau internet et téléphone étaient fortement perturbés.
« Les Soudanais ont pris la rue en grand nombre, un nombre sans précédent. Un million de personnes peut-être, je ne sais pas, mais il y avait énormément de monde », témoigne Hamid Halifula, militant et chercheur, qui décrit autour de lui des « drapeaux représentant les différents quartiers, beaucoup de gens de différents milieux, des hommes, des femmes, des enfants… » et dépeint une détermination sans faille : « Le moral est plutôt bon, car la mobilisation est vraiment importante, plus que d'habitude. Et puis plus le temps passe, plus on sent que le régime militaire faiblit. » Mais il se dit aussi réaliste, « on sait que la situation ne va pas changer en 24 heures ».
Aujourd'hui est un jour important mais ce n'est pas la fin de notre lutte.
Dans une ambiance survoltée, les mêmes slogans que depuis huit mois ont retenti dans la capitale : « que les militaires retournent dans leurs casernes », « le peuple veut la chute d’al-Burhan ». Dans l'après-midi, des violences ont éclaté. Les cortèges ont été à nouveau sévèrement réprimés. Gaz lacrymogènes, canons à eau... A plusieurs reprises, les forces putschistes ont également tiré à balles réelles sur les manifestants pacifiques, rapporte notre correspondant à Khartoum, Eliott Brachet. « Cela fait huit mois qu’on se fait massacrer », s'est indigné une mère de famille, masque sur le visage et lunettes de protection.
Plusieurs cortèges ont notamment réussi à franchir les ponts qui mènent au centre-ville de Khartoum, sur lesquels d'imposants containers avaient été déployés pour barrer le passable. Impossible d'évaluer le nombre de manifestants. Comme à chaque rassemblement, le réseau internet et téléphone étaient fortement perturbés.
« Les Soudanais ont pris la rue en grand nombre, un nombre sans précédent. Un million de personnes peut-être, je ne sais pas, mais il y avait énormément de monde », témoigne Hamid Halifula, militant et chercheur, qui décrit autour de lui des « drapeaux représentant les différents quartiers, beaucoup de gens de différents milieux, des hommes, des femmes, des enfants… » et dépeint une détermination sans faille : « Le moral est plutôt bon, car la mobilisation est vraiment importante, plus que d'habitude. Et puis plus le temps passe, plus on sent que le régime militaire faiblit. » Mais il se dit aussi réaliste, « on sait que la situation ne va pas changer en 24 heures ».
Aujourd'hui est un jour important mais ce n'est pas la fin de notre lutte.
Dans une ambiance survoltée, les mêmes slogans que depuis huit mois ont retenti dans la capitale : « que les militaires retournent dans leurs casernes », « le peuple veut la chute d’al-Burhan ». Dans l'après-midi, des violences ont éclaté. Les cortèges ont été à nouveau sévèrement réprimés. Gaz lacrymogènes, canons à eau... A plusieurs reprises, les forces putschistes ont également tiré à balles réelles sur les manifestants pacifiques, rapporte notre correspondant à Khartoum, Eliott Brachet. « Cela fait huit mois qu’on se fait massacrer », s'est indigné une mère de famille, masque sur le visage et lunettes de protection.
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