Alioune Tine, fondateur du think tank Afrikajom Center, a vivement réagi à la décision du ministre de la Communication, Alioune Sall, de suspendre les activités de 381 organes de presse. Dans un message publié sur X (ex-Twitter), le défenseur des droits humains dénonce une décision qu’il qualifie de profondément incohérente dans un État démocratique comme le Sénégal.
« ODIA sur la situation grave et préoccupante de la presse sénégalaise. 381 organes interdits par un simple arrêté ministériel dans une démocratie reconnu comme le Sénégal où l'état de droit n'est pas une abstraction, c'est une grande incongruité. Sans une presse libre, il n'y a pas de démocratie et d'état de droit. Nous recommandons fortement la concertation entre la presse et l'état pour des solutions qui préservent et renforcent l'état de droit et la paix civile », a dit Alioune Tine.
Le défenseur des droits humains Alioune plaide pour un dialogue entre l’État et les médias afin de trouver des solutions pérennes.
« Il ne s'agit pas de développer ici une vision libertaire de la liberté d'expression que promeuvent les géants de la Tech dans les réseaux sociaux que nous utilisons et donc nous condamnons les effets les plus pervers. Ce que nous recommandons c'est un dialogue entre les acteurs, Etat/Media pour des solutions durables et consensuelles. C'est des entreprises de presse, le gagne-pain de centaines de personnes. Ça pose des problèmes existentiels de survie », a insisté l’ancien président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho).
« ODIA sur la situation grave et préoccupante de la presse sénégalaise. 381 organes interdits par un simple arrêté ministériel dans une démocratie reconnu comme le Sénégal où l'état de droit n'est pas une abstraction, c'est une grande incongruité. Sans une presse libre, il n'y a pas de démocratie et d'état de droit. Nous recommandons fortement la concertation entre la presse et l'état pour des solutions qui préservent et renforcent l'état de droit et la paix civile », a dit Alioune Tine.
Le défenseur des droits humains Alioune plaide pour un dialogue entre l’État et les médias afin de trouver des solutions pérennes.
« Il ne s'agit pas de développer ici une vision libertaire de la liberté d'expression que promeuvent les géants de la Tech dans les réseaux sociaux que nous utilisons et donc nous condamnons les effets les plus pervers. Ce que nous recommandons c'est un dialogue entre les acteurs, Etat/Media pour des solutions durables et consensuelles. C'est des entreprises de presse, le gagne-pain de centaines de personnes. Ça pose des problèmes existentiels de survie », a insisté l’ancien président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho).
ODIA sur la situation grave et preoccupante de la presse sénégalaise. 381 organes interdits par un simple arrêté ministériel dans une démocratie reconnu comme le Sénégal où l'état de droit n'est pas une abstraction, c'est une grande incongruité. Sans une presse libre ,il n'ya…
— Alioune Tine (@aliounetine16) April 30, 2025
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