C’est devant les diplomates, présidents des institutions et des partenaires techniques et financiers que les responsables de l’ANGE ont annoncé ce calendrier. Les législatives, provinciales et communales seront organisées de manière couplée le 29 décembre 2024 avec l’ancien fichier électoral. Pour cause, il n’y a pas de temps, de moyens matériels et financiers a indiqué le président de l’agence Ahmed Barticheret.
Pour Mahamat Zen Bada, secrétaire général du MPS, parti au pouvoir les militants sont prêts : « Au sortir du dialogue, on nous a dit que la transition était pour deux ans. Donc deux ans, c'est la fin de l'année 2024. Il faut absolument que l'on fasse un retour à l'ordre constitutionnel. »
Selon le pasteur Moyadé Narédoum, président du parti ADIL, le contexte politique et économique actuel du pays ne favorise pas l’opposition. « C'est une fuite en avant. Et moi, je crois que cela ne nous aide pas à aller dans la voie de la paix au Tchad. »
Pour la société civile, ce calendrier n’est pas la bienvenue. Jean Bosco Manga, une des figures de la société civile tchadienne : « C'est une consécration au forceps, parce que l'on ne peut pas organiser de meilleures élections sans régler les questions de découpage [électoral] qui sont décriés jusque-là ».
Pendant ce temps, le parti les transformateurs de Succès Masra s’active pour une convention en septembre prochain afin de préparer ces échéances électorales. Le collectif de la société civile contre l’injustice et l’inégalité et le Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) quant à eux, mènent une campagne du rejet de la loi organique portant composition du Parlement.
Pour Mahamat Zen Bada, secrétaire général du MPS, parti au pouvoir les militants sont prêts : « Au sortir du dialogue, on nous a dit que la transition était pour deux ans. Donc deux ans, c'est la fin de l'année 2024. Il faut absolument que l'on fasse un retour à l'ordre constitutionnel. »
Selon le pasteur Moyadé Narédoum, président du parti ADIL, le contexte politique et économique actuel du pays ne favorise pas l’opposition. « C'est une fuite en avant. Et moi, je crois que cela ne nous aide pas à aller dans la voie de la paix au Tchad. »
Pour la société civile, ce calendrier n’est pas la bienvenue. Jean Bosco Manga, une des figures de la société civile tchadienne : « C'est une consécration au forceps, parce que l'on ne peut pas organiser de meilleures élections sans régler les questions de découpage [électoral] qui sont décriés jusque-là ».
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