« Un tourisme local durant l’été puis une clientèle internationale à partir de septembre. » Par cette prédiction, ce patron d’hôtel d’une cité balnéaire ne croit plus à l’arrivée des touristes dans son établissement en juillet. Les tergiversations des autorités et la complexité du système lui ont valu des annulations de réservations.
Les mesures sanitaires classent les pays en trois couleurs en fonction du risque épidémique qui sera actualisé :
- Orange (comprenant la France ou le Liban) : présentation d’un test négatif récent assorti d’un auto-isolement de deux semaines.
- Enfin rouge : seuls les Tunisiens résidant dans ces pays sont autorisés sur présentation d’un test négatif, à débarquer avant de se plier à un confinement obligatoire en hôtel.
Nombre d’hôteliers estiment ces mesures décourageantes pour les touristes étrangers habitués à planifier à l’avance des séjours sans contraintes.
Autre incertitude, la venue ou non des centaines de milliers de Tunisiens de la diaspora dont une large part chaque année rend visite à ses proches. Ils sont plus d’un million en France et en Italie. Leur venue serait un bol d’air pour une économie en berne mais ils refusent d’être réduits à une manne providentielle pour temps de crise.
La Tunisie qui a géré de manière exemplaire la crise sanitaire en limitant l’impact à cinquante décès ne peut pas se permettre l’arrivée d’une nouvelle vague de contaminations. Comme elle ne peut non plus se permettre de tirer un trait sur la manne économique liée aux voyageurs arrivant de l’étranger.
Les mesures sanitaires classent les pays en trois couleurs en fonction du risque épidémique qui sera actualisé :
- Orange (comprenant la France ou le Liban) : présentation d’un test négatif récent assorti d’un auto-isolement de deux semaines.
- Enfin rouge : seuls les Tunisiens résidant dans ces pays sont autorisés sur présentation d’un test négatif, à débarquer avant de se plier à un confinement obligatoire en hôtel.
Nombre d’hôteliers estiment ces mesures décourageantes pour les touristes étrangers habitués à planifier à l’avance des séjours sans contraintes.
Autre incertitude, la venue ou non des centaines de milliers de Tunisiens de la diaspora dont une large part chaque année rend visite à ses proches. Ils sont plus d’un million en France et en Italie. Leur venue serait un bol d’air pour une économie en berne mais ils refusent d’être réduits à une manne providentielle pour temps de crise.
La Tunisie qui a géré de manière exemplaire la crise sanitaire en limitant l’impact à cinquante décès ne peut pas se permettre l’arrivée d’une nouvelle vague de contaminations. Comme elle ne peut non plus se permettre de tirer un trait sur la manne économique liée aux voyageurs arrivant de l’étranger.
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