Pour Me Zakaria Touré, Miguel Devesa doit bénéficier d’une « excuse atténuante ». Présenté comme le cerveau de cette affaire, cet Espagnol a, tout au long du procès, donné beaucoup de détails sur la manière dont il a fait venir trois tonnes de cocaïnes du Suriname jusqu’en Côte d’Ivoire.
« Il a été coopératif avec la justice », insiste son conseil, qui demande au tribunal d’appliquer la loi de 2022 sur le trafic de drogue, car cette loi est, dit-il, « plus douce » que celle de 1988 sur laquelle repose actuellement l’instruction.
De leur côté, les avocats d'un autre accusé, le commissaire Dosso Karamoko, estiment qu’il n’y a pas d’éléments dans ce dossier. Ils reprochent au parquet de se fonder principalement sur les déclarations d’un prévenu : Miguel Devesa. « Dosso Karamoko n'a participé à aucune étape de ce trafic », souligne Me Guillaume Koffi. « Il n’a ni importé, ni participé, ni vendu de stupéfiants », poursuit-il. « Le procureur n’a pas démontré que Dosso Karamoko client avait connaissance des activités de Miguel Devesa », conclut-il, en demandant au tribunal de relaxer son client.
Autres articles
-
RDC: MSF tire à nouveau le signal d'alarme face à la hausse des violences sexuelles dans l'est
-
Sierra Leone: la disparition de l'île Plantain, une mémoire sur le point de s'effacer
-
Mali: embuscade des rebelles du FLA contre un convoi de l'armée et de l'Africa Corps dans la région de Kidal
-
États-Unis: les manifestations contre la politique migratoire de Trump s'étendent à plusieurs villes
-
Au large du golfe de Guinée, étudier le requin-baleine pour préserver l'océan