
Le directeur de la police de l’air et des frontières, Mame Seydou Ndour a soutenu que « le Sénégal a pris conscience de la nécessité de faire face au phénomène de la criminalité transnationale organisée que constituent le trafic de migrants et la traite des personnes », lors d’une rencontre à Saly (Mbour).
« L’expérience que nous avons vécue et qui fait que nos jeunes quittent généralement le territoire sénégalais en empruntant la voie maritime a fait que le Sénégal a pris conscience de la nécessité de faire face à ce phénomène qui, en réalité, est une criminalité transnationale organisée », a indiqué M. Ndour.
Il présidait lundi le démarrage des travaux d’un atelier de trois jours (du 23 au 25 mai) sur "la prise en charge du trafic de migrants et des autres infractions assimilées par les autorités policières et judiciaires au niveau du ressort du tribunal de grande instance de Mbour".
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du partenariat opérationnel conjoint (POC), un programme financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 9 millions d’euros (environs 6 milliards de francs CFA), pour lutter contre le trafic de migrants et la traite des personnes.
Dès 2005, signale M. Ndour, le Sénégal a mis en place un arsenal législatif en vue de sanctionner les auteurs de trafic de migrants et de traite de personnes.
Il s’agit notamment de la loi 2005-06 du 10 mai 2005 qui, à l’époque, prévoyait des sanctions "très sévères" à l’encontre des personnes qui se livraient à de tels trafics, avec des peines qui pouvaient aller de cinq à dix ans de prison et des sanctions financières qui pouvaient aller jusqu’à dix millions de francs CFA, a-t-il rappelé.
Le Sénégal, « conscient des enjeux liés à ce phénomène », a pris l’option de mettre en place des institutions et des structures de prise en charge de ce phénomène qui prenait « de plus en plus d’ampleur, surtout en 2006, avec la vague de grands départs qui ont eu lieu à partir des côtes sénégalaises », a dit Mame Seydou Ndour.
Avec APS
« L’expérience que nous avons vécue et qui fait que nos jeunes quittent généralement le territoire sénégalais en empruntant la voie maritime a fait que le Sénégal a pris conscience de la nécessité de faire face à ce phénomène qui, en réalité, est une criminalité transnationale organisée », a indiqué M. Ndour.
Il présidait lundi le démarrage des travaux d’un atelier de trois jours (du 23 au 25 mai) sur "la prise en charge du trafic de migrants et des autres infractions assimilées par les autorités policières et judiciaires au niveau du ressort du tribunal de grande instance de Mbour".
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du partenariat opérationnel conjoint (POC), un programme financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 9 millions d’euros (environs 6 milliards de francs CFA), pour lutter contre le trafic de migrants et la traite des personnes.
Dès 2005, signale M. Ndour, le Sénégal a mis en place un arsenal législatif en vue de sanctionner les auteurs de trafic de migrants et de traite de personnes.
Il s’agit notamment de la loi 2005-06 du 10 mai 2005 qui, à l’époque, prévoyait des sanctions "très sévères" à l’encontre des personnes qui se livraient à de tels trafics, avec des peines qui pouvaient aller de cinq à dix ans de prison et des sanctions financières qui pouvaient aller jusqu’à dix millions de francs CFA, a-t-il rappelé.
Le Sénégal, « conscient des enjeux liés à ce phénomène », a pris l’option de mettre en place des institutions et des structures de prise en charge de ce phénomène qui prenait « de plus en plus d’ampleur, surtout en 2006, avec la vague de grands départs qui ont eu lieu à partir des côtes sénégalaises », a dit Mame Seydou Ndour.
Avec APS
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