Les travailleurs du Trésor regroupés au sein de trois structures (AITS, SUTT, ACT) ont senti le besoin de monter au créneau pour voler au secours de l’Etat dans la gestion du fonds Force Covid-19. En filigrane, la démarche sonne comme une volonté de montrer à l’opinion qu’il ne sera pas possible de manipuler les fonds collectés à travers le budget, le soutien des partenaires multilatéraux et bilatéraux et celui des nationaux. D’ailleurs, les instruments qui garantissent la transparence sont listés à travers un communiqué conjoint signé par les trois organisations.
Ces trois organisations rappellent à l’entame de leur communiqué que le décret n°2020-884 du 1er avril 2020, créant un fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la maladie dénommé : « FORCE COVID 19 » et la mise en place de deux (02) organes à savoir un comité stratégique et un comité technique, et surtout le comité chargé du suivi de la mise en œuvre des opérations du fonds, que tout cela, donc, a été institué avec une composition représentative des différentes forces vives de la nation. Ce qui garantit, selon elles, « les conditions d’une gestion transparente des ressources de « Force Covid-19 ». Les organisations signataires rappellent que l’Administration du Trésor, compétente en matière d’exécution des opérations financières de l’Etat dans la limite de ses attributions définies par la réglementation, est chargée de la garde des ressources du fonds déposées dans un compte ouvert à la BCEAO.
Par conséquent, estiment-elles, «les contributions mobilisées à ce titre constituent donc des ressources budgétaires et sont gérées, au même titre que les autres ressources publiques, par le Trésor public. Les comptables publics sont les seuls préposés à la manipulation de deniers publics et toutes autres personnes qui, sans autorisation, s’immiscent dans la collecte desdits fonds pourraient être poursuivies pour gestion de fait ou accusées de détournement de deniers publics conformément aux lois et règlements en vigueur ». Dans la pratique, elles disent que « tous les versements sont faits contre délivrance d’un reçu bancaire, d’une quittance du Trésor ou de tout autre document en tenant lieu. Lorsque les contributions sont faites par un moyen autre que le virement direct sur le compte bancaire spécial, le chèque est présenté en compense ou le dépôt effectué sur le compte spécial au plus tard le jour qui suit l’opération. Le montant total des recettes mobilisées dans le cadre du fonds fait l’objet d’un transfert à la Recette générale du Trésor pour budgétisation. L’exécution des dépenses est soumise à tous les instruments de contrôle à l’exception du contrôle a priori et du visa préalable ».
En conclusion, les trois structures (AITS, SUTT, ACT) indiquent qu’ « au regard de ces considérations, les associations signataires renouvellent, au nom de tous les membres, leur engagement à servir la nation sénégalaise dans la transparence, la loyauté, et le respect des lois et règlements en vigueur ». Ce sont les non-dits surtout qu’il faut décrypter !
Le Témoin
Ces trois organisations rappellent à l’entame de leur communiqué que le décret n°2020-884 du 1er avril 2020, créant un fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la maladie dénommé : « FORCE COVID 19 » et la mise en place de deux (02) organes à savoir un comité stratégique et un comité technique, et surtout le comité chargé du suivi de la mise en œuvre des opérations du fonds, que tout cela, donc, a été institué avec une composition représentative des différentes forces vives de la nation. Ce qui garantit, selon elles, « les conditions d’une gestion transparente des ressources de « Force Covid-19 ». Les organisations signataires rappellent que l’Administration du Trésor, compétente en matière d’exécution des opérations financières de l’Etat dans la limite de ses attributions définies par la réglementation, est chargée de la garde des ressources du fonds déposées dans un compte ouvert à la BCEAO.
Par conséquent, estiment-elles, «les contributions mobilisées à ce titre constituent donc des ressources budgétaires et sont gérées, au même titre que les autres ressources publiques, par le Trésor public. Les comptables publics sont les seuls préposés à la manipulation de deniers publics et toutes autres personnes qui, sans autorisation, s’immiscent dans la collecte desdits fonds pourraient être poursuivies pour gestion de fait ou accusées de détournement de deniers publics conformément aux lois et règlements en vigueur ». Dans la pratique, elles disent que « tous les versements sont faits contre délivrance d’un reçu bancaire, d’une quittance du Trésor ou de tout autre document en tenant lieu. Lorsque les contributions sont faites par un moyen autre que le virement direct sur le compte bancaire spécial, le chèque est présenté en compense ou le dépôt effectué sur le compte spécial au plus tard le jour qui suit l’opération. Le montant total des recettes mobilisées dans le cadre du fonds fait l’objet d’un transfert à la Recette générale du Trésor pour budgétisation. L’exécution des dépenses est soumise à tous les instruments de contrôle à l’exception du contrôle a priori et du visa préalable ».
En conclusion, les trois structures (AITS, SUTT, ACT) indiquent qu’ « au regard de ces considérations, les associations signataires renouvellent, au nom de tous les membres, leur engagement à servir la nation sénégalaise dans la transparence, la loyauté, et le respect des lois et règlements en vigueur ». Ce sont les non-dits surtout qu’il faut décrypter !
Le Témoin
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