Dans un entretien accordé à l’observateur, le professeur Alain Khassim Ndoye, coordonnateur du comité transplantation rénale du consortium HADL-HMO, dont l’équipe médicale vient de réussir une quatrième greffe rénale a évoqué les énormes moyens financiers déployés pour l’opération.
Selon lui, une opération nécessite en moyenne une somme de 13 millions FCFA. Il a en outre révélé que la dernière opération réalisée n’a été possible que grâce aux dons de Sénégalais sensibles à la problématique de l’insuffisance rénale.
« Notre expertise est à la disposition de notre pays. La transplantation, cependant, ne se fait pas sans moyens », a-t-il soutenu. Pour le chef de service Urologie de l’Hôpital Aristide Le Dantec, c’est encourageant que les Sénégalais soient sensibles à la souffrance des insuffisants rénaux. Mais pour le coordonnateur du comité transplantation rénale du consortium HADL-HMO, ces contributions ne peuvent pas couvrir toutes les charges financières des opérations.
« Dans tous les pays du monde, la transplantation, quand elle se fait selon le principe de gratuité et d’égalité des soins entre les citoyens, elle est prise en charge par l’Etat », a-t-il réitéré. Il n’a pas manqué de rappeler que c’est une question de choix de politique sanitaire entre la dialyse et la transplantation. « Il faut rappeler que la dialyse qui est prise en charge en grande partie par l’Etat coûte, dans la première année, le même prix que la greffe. La différence, c’est que, dès la deuxième année, le prix de la transplantation est diminué de moitié, tandis que la dialyse reste au même prix », a expliqué le professeur Alain Khassim Ndoye.
Il est aussi revenu sur la différence des effets sanitaires entre la dialyse et la transplantation rénale. « La dialyse n’assure que 10 % de la fonction du rein. Ce qui veut dire qu’un malade qui est en dialyse va mourir, un jour ou l’autre, si l’on ne le traite pas. La dialyse n’est pas une solution pérenne », a-t-il expliqué.
Il a fait remarquer l’insuffisance des postes de dialyses et la longue liste d’attente des malades dont beaucoup finissent par perdre la vie à cause de la longue attente. « Si on estimait le nombre de décès dans cette liste d’attente, on se rendrait compte qu’on a trahi, le principe de justice entre les sénégalais devant les soins », conclut-il.
Selon lui, une opération nécessite en moyenne une somme de 13 millions FCFA. Il a en outre révélé que la dernière opération réalisée n’a été possible que grâce aux dons de Sénégalais sensibles à la problématique de l’insuffisance rénale.
« Notre expertise est à la disposition de notre pays. La transplantation, cependant, ne se fait pas sans moyens », a-t-il soutenu. Pour le chef de service Urologie de l’Hôpital Aristide Le Dantec, c’est encourageant que les Sénégalais soient sensibles à la souffrance des insuffisants rénaux. Mais pour le coordonnateur du comité transplantation rénale du consortium HADL-HMO, ces contributions ne peuvent pas couvrir toutes les charges financières des opérations.
« Dans tous les pays du monde, la transplantation, quand elle se fait selon le principe de gratuité et d’égalité des soins entre les citoyens, elle est prise en charge par l’Etat », a-t-il réitéré. Il n’a pas manqué de rappeler que c’est une question de choix de politique sanitaire entre la dialyse et la transplantation. « Il faut rappeler que la dialyse qui est prise en charge en grande partie par l’Etat coûte, dans la première année, le même prix que la greffe. La différence, c’est que, dès la deuxième année, le prix de la transplantation est diminué de moitié, tandis que la dialyse reste au même prix », a expliqué le professeur Alain Khassim Ndoye.
Il est aussi revenu sur la différence des effets sanitaires entre la dialyse et la transplantation rénale. « La dialyse n’assure que 10 % de la fonction du rein. Ce qui veut dire qu’un malade qui est en dialyse va mourir, un jour ou l’autre, si l’on ne le traite pas. La dialyse n’est pas une solution pérenne », a-t-il expliqué.
Il a fait remarquer l’insuffisance des postes de dialyses et la longue liste d’attente des malades dont beaucoup finissent par perdre la vie à cause de la longue attente. « Si on estimait le nombre de décès dans cette liste d’attente, on se rendrait compte qu’on a trahi, le principe de justice entre les sénégalais devant les soins », conclut-il.
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