C’est un anniversaire au goût amer. Pour la deuxième année consécutive, les rassemblements en ce 14 janvier sont interdits. Officiellement pour des raisons sanitaires.
Comme de nombreux autres pays, la Tunisie craint un regain du Covid-19 alors que les journées se font plus froides. Mais les opposants au président Kaïs Saïed voient dans cette mesure une façon de les museler eux qui avaient prévu de descendre dans les rues pour demander ce qu’ils appellent le « retour de l’ordre démocratique ».
Kaïs Saïed qui s’est octroyé les plein pouvoirs en juillet dernier ne reconnaît pas cet anniversaire. A sa demande, la révolution tunisienne est désormais commémorée le 17 décembre, date de l’immolation du marchand Mohamed Bouazizi, qui avait déclenché la colère de la rue, et non plus le 14 janvier, date du départ de Ben Ali.
L’homme fort de Carthage estime en effet que la révolution tunisienne a été confisquée par les différents partis au pouvoir depuis onze ans et qu’il a pour mission de la remettre sur les rails. Ses opposants - interdiction ou non - ont quant à eux annoncé qu’ils seraient bien dans les rues ce vendredi
Comme de nombreux autres pays, la Tunisie craint un regain du Covid-19 alors que les journées se font plus froides. Mais les opposants au président Kaïs Saïed voient dans cette mesure une façon de les museler eux qui avaient prévu de descendre dans les rues pour demander ce qu’ils appellent le « retour de l’ordre démocratique ».
Kaïs Saïed qui s’est octroyé les plein pouvoirs en juillet dernier ne reconnaît pas cet anniversaire. A sa demande, la révolution tunisienne est désormais commémorée le 17 décembre, date de l’immolation du marchand Mohamed Bouazizi, qui avait déclenché la colère de la rue, et non plus le 14 janvier, date du départ de Ben Ali.
L’homme fort de Carthage estime en effet que la révolution tunisienne a été confisquée par les différents partis au pouvoir depuis onze ans et qu’il a pour mission de la remettre sur les rails. Ses opposants - interdiction ou non - ont quant à eux annoncé qu’ils seraient bien dans les rues ce vendredi
Autres articles
-
Soudan: l’ONU proteste après la mort de six «casques bleus» dans une attaque dans le Kordofan
-
Présidentielle en Guinée: Mamadi Doumbouya lance sa campagne aux portes de l’université de Kankan
-
Est de la RDC: près d’Uvira, des villes marquées par les violents combats entre l’armée et l’AFC/M23
-
RDC: les milices des Wazalendos se dotent d’un directoire pour organiser la riposte à l’Est
-
Le Bénin, la Guinée-Bissau et le terrorisme au coeur d'un nouveau sommet de la Cédéao à Abuja





Soudan: l’ONU proteste après la mort de six «casques bleus» dans une attaque dans le Kordofan


