Grève, sit in devant le tribunal de Tunis et communiqués multiples. Cette semaine a été rythmée par la mobilisation des magistrats et des avocats en Tunisie. Après le gel du Parlement et la suspension de l’instance chargée de lutter contre la corruption, la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature est un pas supplémentaire, selon eux, vers l’accaparement total des pouvoirs par le président tunisien.
Pour Kaïs Saïed, « il n’y a pas de pouvoir judiciaire »
Un avis que partage l’essayiste Hatem Nafti qui prépare un ouvrage sur la reprise en main du pays par Kaïs Saïed : « Il n’a cessé de répéter dans ses discours, ces derniers mois, que la justice est une fonction publique et non pas un pouvoir. Il n’y a pas de pouvoir judiciaire, il n’a pas arrêté de le dire et dans sa conception des choses, le président doit avoir tous les pouvoirs y compris le judiciaire. »
Le « maître de Carthage » cherche à asseoir son propre pouvoir
Kaïs Saïed dit vouloir assainir le système judiciaire. Pour Hatem Nafti, le « maître de Carthage » cherche surtout à asseoir son pouvoir. L’essayiste pense d’ailleurs que de nouvelles cibles sont toutes désignées : « Le président a déjà lancé quelques attaques contre l’Isie. L’Instance supérieure indépendante des élections est un organisme qui a été crée après 2011 pour éviter justement que les scrutins ne soient organisés par un ministère de l’Intérieur aux ordres donc il est très probable que ce soit ensuite le tour de cette instance, l’Isie. »
Dans la nuit de samedi à dimanche, un décret présidentiel a annoncé la création d'une nouvelle Cour suprême provisoire. Sa composition sera scrutée de près.
Pour Kaïs Saïed, « il n’y a pas de pouvoir judiciaire »
Un avis que partage l’essayiste Hatem Nafti qui prépare un ouvrage sur la reprise en main du pays par Kaïs Saïed : « Il n’a cessé de répéter dans ses discours, ces derniers mois, que la justice est une fonction publique et non pas un pouvoir. Il n’y a pas de pouvoir judiciaire, il n’a pas arrêté de le dire et dans sa conception des choses, le président doit avoir tous les pouvoirs y compris le judiciaire. »
Le « maître de Carthage » cherche à asseoir son propre pouvoir
Kaïs Saïed dit vouloir assainir le système judiciaire. Pour Hatem Nafti, le « maître de Carthage » cherche surtout à asseoir son pouvoir. L’essayiste pense d’ailleurs que de nouvelles cibles sont toutes désignées : « Le président a déjà lancé quelques attaques contre l’Isie. L’Instance supérieure indépendante des élections est un organisme qui a été crée après 2011 pour éviter justement que les scrutins ne soient organisés par un ministère de l’Intérieur aux ordres donc il est très probable que ce soit ensuite le tour de cette instance, l’Isie. »
Dans la nuit de samedi à dimanche, un décret présidentiel a annoncé la création d'une nouvelle Cour suprême provisoire. Sa composition sera scrutée de près.
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