Le Premier ministre tunisien Ali Larayedh s'est engagé sur « le principe » d'une démission du gouvernement. AFP PHOTO / FETHI BELAID
Les pertes sont importantes dans les rangs des forces de l'ordre. Six gendarmes ont perdu la vie, selon une source médicale citée par l'AFP et des médias locaux. Toujours pas de bilan du ministère de l'Intérieur. Mais l'agence officielle TAP cite des gradés parmi les victimes : capitaine, sergents-chefs et caporaux.
De source policière, citée toujours par l'AFP, les agents allaient effectuer une descente dans une maison de Sidi Ali Ben Aoun, dans la région de Sidi Bouzid, lorsqu'ils se sont fait tirer dessus. En fin d'après-midi, le groupe armé n'avait pas été neutralisé, mais deux de ses hommes sont morts dans les affrontements.
→A (RE)LIRE : Crise tunisienne: «Echec de l’islam politique ou de l'économie, peu importe»
Ces accrochages et leurs circonstances rappellent ceux qui ont éclaté la semaine dernière à 70 km de Tunis, tuant deux autres gendarmes. Des opérations ont ensuite permis l'arrestation de quatre personnes, qualifiées par les autorités de terroristes liés à Ansar el-Charia. Neuf autres ont été tuées.
Les forces de l'ordre avaient exprimé leur colère en chassant le chef de l'Etat, le président de l'Assemblée, et le chef du gouvernement des funérailles de leurs collègues. Colère aussi de manifestants de l'opposition aujourd'hui, contre le gouvernement jugé responsable de la montée de l'insécurité.
→A (RE)LIRE : La Tunisie dans l’attente de la démission de son gouvernement
Le Premier ministre islamiste Ali Larayedh s'est engagé mercredi sur « le principe » d'une démission du gouvernement dans l'espoir que cette concession suffira à lancer des négociations avec l'opposition pour sortir de trois mois de crise politique. Mais le Premier ministre n'a pas donné d'autres précisions sur les modalités de démission de son gouvernement.
Retour sur les faits
Les forces de l'ordre ont été alertées de la présence de jihadistes dans une maison isolée de Ben Aoune. Ses occupants auraient immédiatement ouvert le feu sur leurs véhicules, tuant quatre membres de la garde nationale sur le coup, de source sécuritaire sur place. A l'intérieur du bâtiment, un groupe armé estimé à une dizaine d'hommes. L'un d'eux au moins aurait été tué.
Selon un responsable policier, les autres se seraient enfuis dans une montagne toute proche. Un imposant dispositif a été déployé à leur recherche : hélicoptères appuyés de militaires, policiers et gendarmes au sol. La traque a continué jusque tard dans la nuit.
Les agents hésitaient hier soir à pénétrer leur maison par crainte de la présence d'explosifs.
Les circonstances de ces accrochages rappellent les violences qui ont éclaté la semaine dernière à 70km à l'ouest de Tunis, tuant deux autres gendarmes. Meurtres imputées par les autorités à des terroristes liés à la mouvance jihadiste Ansar el-Charia. Neuf hommes armés avaient été tués, quatre autres arrêtés. Aucun lien n'a pour l'instant été officiellement établi entre les deux affaires.
Source : Rfi.fr
De source policière, citée toujours par l'AFP, les agents allaient effectuer une descente dans une maison de Sidi Ali Ben Aoun, dans la région de Sidi Bouzid, lorsqu'ils se sont fait tirer dessus. En fin d'après-midi, le groupe armé n'avait pas été neutralisé, mais deux de ses hommes sont morts dans les affrontements.
→A (RE)LIRE : Crise tunisienne: «Echec de l’islam politique ou de l'économie, peu importe»
Ces accrochages et leurs circonstances rappellent ceux qui ont éclaté la semaine dernière à 70 km de Tunis, tuant deux autres gendarmes. Des opérations ont ensuite permis l'arrestation de quatre personnes, qualifiées par les autorités de terroristes liés à Ansar el-Charia. Neuf autres ont été tuées.
Les forces de l'ordre avaient exprimé leur colère en chassant le chef de l'Etat, le président de l'Assemblée, et le chef du gouvernement des funérailles de leurs collègues. Colère aussi de manifestants de l'opposition aujourd'hui, contre le gouvernement jugé responsable de la montée de l'insécurité.
→A (RE)LIRE : La Tunisie dans l’attente de la démission de son gouvernement
Le Premier ministre islamiste Ali Larayedh s'est engagé mercredi sur « le principe » d'une démission du gouvernement dans l'espoir que cette concession suffira à lancer des négociations avec l'opposition pour sortir de trois mois de crise politique. Mais le Premier ministre n'a pas donné d'autres précisions sur les modalités de démission de son gouvernement.
Retour sur les faits
Les forces de l'ordre ont été alertées de la présence de jihadistes dans une maison isolée de Ben Aoune. Ses occupants auraient immédiatement ouvert le feu sur leurs véhicules, tuant quatre membres de la garde nationale sur le coup, de source sécuritaire sur place. A l'intérieur du bâtiment, un groupe armé estimé à une dizaine d'hommes. L'un d'eux au moins aurait été tué.
Selon un responsable policier, les autres se seraient enfuis dans une montagne toute proche. Un imposant dispositif a été déployé à leur recherche : hélicoptères appuyés de militaires, policiers et gendarmes au sol. La traque a continué jusque tard dans la nuit.
Les agents hésitaient hier soir à pénétrer leur maison par crainte de la présence d'explosifs.
Les circonstances de ces accrochages rappellent les violences qui ont éclaté la semaine dernière à 70km à l'ouest de Tunis, tuant deux autres gendarmes. Meurtres imputées par les autorités à des terroristes liés à la mouvance jihadiste Ansar el-Charia. Neuf hommes armés avaient été tués, quatre autres arrêtés. Aucun lien n'a pour l'instant été officiellement établi entre les deux affaires.
Source : Rfi.fr
Autres articles
-
Soudan: l’ex-chef de milice Ali Kushayb condamné à 20 ans de prison par la CPI pour «crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au Darfour»
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible




Soudan: l’ex-chef de milice Ali Kushayb condamné à 20 ans de prison par la CPI pour «crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au Darfour»


