Une presse libre et une justice indépendante. Les manifestants ont dénoncé une série d'arrestations. Trois semaines de détention provisoire cet été pour Mourad Mehrzi, caméraman ayant filmé un jet d'oeuf sur le ministre de la Culture. Puis trois jours pour Zied el-Heni incarcéré pour avoir accusé un procureur de falsifier des preuves contre ce même caméraman. (Il a été libéré hier mais sous caution).
Pourtant depuis la révolution, les journalistes ne sont plus censés être soumis au code pénal mais à un décret spécial, rappelle Taieb Zahar, président de la Fédération tunisienne des directeurs de journaux. Il dénonce des pressions du pouvoir : «Je ne dis pas que les journalistes sont au dessus de la loi mais il n’y a pas de raison qu’ils soient emprisonnés. On a l’impression qu’il y a une justice parallèle. L’indépendance de la presse est plus que jamais menacée aussi. Ce sont des pressions politiques qui se font sur la publicité».
Pour Nabil Jemmour, responsable de la culture et de l'information au syndicat UGTT, c'est la liberté d'expression dans son ensemble qui est actuellement menacée : « Stop à ce gouvernement. Nous, on demande que tout ce qui a trait à la liberté d’information, à la liberté de création, soit assuré dans la Constitution ».
Les syndicats du secteur s'opposent aussi à des nominations jugées partisanes à la tête des médias publiques.
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