« Tant que je serai en vie, je continuerai à chercher mon fils ». Dans un pays où des milliers de jeunes ont disparu en mer ou en Europe, ces mots, ceux de Majid, un des personnages principaux de la série Harga, résonnent dans de très nombreux foyers tunisiens. « Au-delà des considérations d’audimat, ce que je veux, c’est faire un feuilleton qui a un impact sur la société, qui la touche, qui crée le débat », explique le réalisateur de Harga, Lassâad Oueslati, qui entame la deuxième saison de la série. « Le sous-titre de la saison 2, c'est “L’autre rive”. On y raconte ce qui arrive aux migrants après la traversée, ce que vivent les Tunisiens une fois qu’ils arrivent en Europe », poursuit-il.
Le déracinement, la misère, les passeurs, la traite humaine, l’immigration illégale est montrée sous toutes ses facettes. Une fiction que Lassâad Oueslati a voulu la plus documentée possible. « Avant même de commencer à écrire le scénario, je me suis rendu en Italie où j’ai rencontré de nombreux exilés tunisiens. Je suis allé dans les centres de rétention, j’ai aussi rencontré des personnes qui n’ont plus remis les pieds en Tunisie pendant vingt ans là-bas. » Ce feuilleton aux allures de cri du cœur, sous couvert de fiction, étrille à la fois l’immobilisme des autorités tunisiennes ainsi que la politique migratoire européenne.
Des feuilletons qui abordent des questions polémiques
En plus de l'immigration, certaines séries traitent de sexualité, de violence conjugale, de pauvreté et même de polygamie. C'est le cas de Hab el-Mlouk, (« Les cerises » en français), une production tuniso-algérienne, censurée par l'Algérie après la diffusion de quelques épisodes jugés immoraux.
Ces thématiques ne sont abordées par les feuilletons tunisiens que depuis quelques années. Lamia Guiga, directrice de l'École supérieure de l'audiovisuel et du cinéma en Tunisie, explique au micro de Nadia Ben Mahfoudh de la rédaction Afrique les raisons de cette évolution dans les thématiques traitées par ces séries télévisées du Ramadan.
Le déracinement, la misère, les passeurs, la traite humaine, l’immigration illégale est montrée sous toutes ses facettes. Une fiction que Lassâad Oueslati a voulu la plus documentée possible. « Avant même de commencer à écrire le scénario, je me suis rendu en Italie où j’ai rencontré de nombreux exilés tunisiens. Je suis allé dans les centres de rétention, j’ai aussi rencontré des personnes qui n’ont plus remis les pieds en Tunisie pendant vingt ans là-bas. » Ce feuilleton aux allures de cri du cœur, sous couvert de fiction, étrille à la fois l’immobilisme des autorités tunisiennes ainsi que la politique migratoire européenne.
Des feuilletons qui abordent des questions polémiques
En plus de l'immigration, certaines séries traitent de sexualité, de violence conjugale, de pauvreté et même de polygamie. C'est le cas de Hab el-Mlouk, (« Les cerises » en français), une production tuniso-algérienne, censurée par l'Algérie après la diffusion de quelques épisodes jugés immoraux.
Ces thématiques ne sont abordées par les feuilletons tunisiens que depuis quelques années. Lamia Guiga, directrice de l'École supérieure de l'audiovisuel et du cinéma en Tunisie, explique au micro de Nadia Ben Mahfoudh de la rédaction Afrique les raisons de cette évolution dans les thématiques traitées par ces séries télévisées du Ramadan.
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