Deux projectiles ont été lancés sur une route à la sortie sud de la localité et conduisant à la ville toute proche de Bakhmout. Les munitions au phosphore sont des armes incendiaires dont l'usage est interdit contre des civils, mais pas contre des cibles militaires, en vertu d'une convention signée en 1980 à Genève.
Le sifflement des deux projectiles dans le ciel a été suivi à chaque fois d'explosions de sous-munitions, libérant une multitude de petites boules incandescentes blanches de phosphore qui sont tombées lentement à la verticale. Une fois arrivées au sol, les boules incendiaires ont mis le feu à la végétation de chaque côté de la route, sur une surface environ équivalente à celle d'un terrain de football.
L'AFP n'était pas en mesure de dire si le lieu visé était une position ou un campement des forces de Kiev, mais une camionnette verte portant une croix blanche, signe de l'armée ukrainienne, était stationnée à l'entrée d'un chemin, dans la zone qui a été incendiée.
Les premières habitations se trouvent à environ 200 mètres d'une des extrémités de la zone touchée. Kiev a accusé Moscou de les avoir utilisées à plusieurs reprises depuis le début de l'offensive, notamment contre la population civile, ce que l'armée russe rejette catégoriquement.
« Clé de la stabilité de la défense »
Autour de Bahmout se déroule la bataille la plus longue et sanglante depuis le début de l'invasion russe, dont la défense est « clé » pour Kiev : « L'opération défensive dans cette direction est d'une importance stratégique primordiale pour dissuader l'ennemi », a indiqué Valery Zaloujny sur Telegram, cité par son service de presse. « C'est la clé de la stabilité de la défense de tout le front », a-t-il insisté.
Il a fait écho à de récents propos similaires du président Volodymyr Zelensky qui a estimé que la perte de Bakhmout pourrait permettre aux Russes d'attaquer et de s'emparer d'autres grandes villes proches. Mardi, à l'issue d'une réunion entre le président ukrainien et les principaux responsables de son armée, la présidence ukrainienne a assuré dans un communiqué que « tous les membres de l'état-major » avaient exprimé « une position commune concernant la poursuite de la tenue et de la défense de la ville de Bakhmout ».
Le sifflement des deux projectiles dans le ciel a été suivi à chaque fois d'explosions de sous-munitions, libérant une multitude de petites boules incandescentes blanches de phosphore qui sont tombées lentement à la verticale. Une fois arrivées au sol, les boules incendiaires ont mis le feu à la végétation de chaque côté de la route, sur une surface environ équivalente à celle d'un terrain de football.
L'AFP n'était pas en mesure de dire si le lieu visé était une position ou un campement des forces de Kiev, mais une camionnette verte portant une croix blanche, signe de l'armée ukrainienne, était stationnée à l'entrée d'un chemin, dans la zone qui a été incendiée.
Les premières habitations se trouvent à environ 200 mètres d'une des extrémités de la zone touchée. Kiev a accusé Moscou de les avoir utilisées à plusieurs reprises depuis le début de l'offensive, notamment contre la population civile, ce que l'armée russe rejette catégoriquement.
« Clé de la stabilité de la défense »
Autour de Bahmout se déroule la bataille la plus longue et sanglante depuis le début de l'invasion russe, dont la défense est « clé » pour Kiev : « L'opération défensive dans cette direction est d'une importance stratégique primordiale pour dissuader l'ennemi », a indiqué Valery Zaloujny sur Telegram, cité par son service de presse. « C'est la clé de la stabilité de la défense de tout le front », a-t-il insisté.
Il a fait écho à de récents propos similaires du président Volodymyr Zelensky qui a estimé que la perte de Bakhmout pourrait permettre aux Russes d'attaquer et de s'emparer d'autres grandes villes proches. Mardi, à l'issue d'une réunion entre le président ukrainien et les principaux responsables de son armée, la présidence ukrainienne a assuré dans un communiqué que « tous les membres de l'état-major » avaient exprimé « une position commune concernant la poursuite de la tenue et de la défense de la ville de Bakhmout ».
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