« Ce qui s'est passée est un massacre. Un vrai massacre contre les migrants », raconte un migrant soudanais du Darfour qui a pu entrer à Melilla en mars dernier. Il préfère ne pas dévoiler son nom par peur de représailles, craignant d'être renvoyé au Maroc.
« Ceux qui ont réussi à traverser la barrière de sécurité et qui ont pénétré dans l'Union européenne ont été refoulés par les garde-frontières espagnols vers le Maroc. J’ai un ami qui était parmi eux et qui a lui aussi été refoulé. Ils étaient reçus par les frappes de la sécurité marocaine », selon lui.
Toujours selon ce migrant anonyme, les migrants ayant été « attrapés » par les forces de l’ordre marocaines ont été « frappés et encerclés sur place de 8h du matin jusqu’à 17h30 ». « Ils ont été frappés. Il y a eu près de 500 blessés et certains saignaient, pendant qu’ils étaient encerclés. D’autres avaient des fractures aux bras et aux jambes et plusieurs ont perdu la vie sous le coup ou en raison de la bousculade », témoigne-t-il. Et d’ajouter : « Très peu ont reçu des soins. Ils étaient ensuite tous embarqué loin de la frontière, y compris les blessés ».
Et cette tragédie a fait réagir les responsables africains. Moussa Faki, le chef de la commission de l'Union africaine a appelé à une enquête immédiate suite au drame de vendredi dernier. Il dénonce « le traitement violent et dégradant de migrants africains » lors d'une tentative d'entrée massive dans l'enclave de Melilla par des centaines de migrants.
De son côté Macky Sall, le président sénégalais s’est dit choqué par « la mort tragique de plusieurs migrants africains à Melilla ». Il a exprimé sa compassion et « ses condoléances à leurs familles éplorées ». Il a également souhaité un « prompt rétablissement aux blessés ».
« Ceux qui ont réussi à traverser la barrière de sécurité et qui ont pénétré dans l'Union européenne ont été refoulés par les garde-frontières espagnols vers le Maroc. J’ai un ami qui était parmi eux et qui a lui aussi été refoulé. Ils étaient reçus par les frappes de la sécurité marocaine », selon lui.
Toujours selon ce migrant anonyme, les migrants ayant été « attrapés » par les forces de l’ordre marocaines ont été « frappés et encerclés sur place de 8h du matin jusqu’à 17h30 ». « Ils ont été frappés. Il y a eu près de 500 blessés et certains saignaient, pendant qu’ils étaient encerclés. D’autres avaient des fractures aux bras et aux jambes et plusieurs ont perdu la vie sous le coup ou en raison de la bousculade », témoigne-t-il. Et d’ajouter : « Très peu ont reçu des soins. Ils étaient ensuite tous embarqué loin de la frontière, y compris les blessés ».
Et cette tragédie a fait réagir les responsables africains. Moussa Faki, le chef de la commission de l'Union africaine a appelé à une enquête immédiate suite au drame de vendredi dernier. Il dénonce « le traitement violent et dégradant de migrants africains » lors d'une tentative d'entrée massive dans l'enclave de Melilla par des centaines de migrants.
De son côté Macky Sall, le président sénégalais s’est dit choqué par « la mort tragique de plusieurs migrants africains à Melilla ». Il a exprimé sa compassion et « ses condoléances à leurs familles éplorées ». Il a également souhaité un « prompt rétablissement aux blessés ».
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