Depuis une dizaine d’années, on assiste à des progrès continus dans le traitement de l’hépatite C, conduisant à une guérison complète pour la personne infectée. Comme le raconte le professeur Stanislas Pol, chef de service d’hépatologie à l’hôpital Cochin, «on a commencé à traiter les premiers patients, atteints d’hépatite C, il y a vingt-cinq ans, avec de l’interféron. Ensuite on a eu la ribavirine, puis des traitements qui permettaient de ne faire qu’une seule injection d’interféron.»
Avec ces traitements, le taux de guérison, notamment pour les génotypes 1, ceux que l’on rencontre en particulier en France, était un peu inférieur à 50 %. Et puis il y a eu des nouveaux antiviraux, permettant d’aller jusqu’à 45 à 70 % de chances de guérison.
Le sofusbuvir est une nouvelle molécule produite par le laboratoire Gilead : elle vient d’avoir une autorisation de mise sur le marché. «On va pouvoir non seulement guérir dans 90 % des cas l’infection liée au génotype 1 mais aussi les autres génotypes. C’est une véritable avancée pour les patients», a affirmé Stanislas Pol.
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