Le Khalife de Médina Gounass, Tierno Amadou Tidiane Ba, a été la cible d'une attaque violente alors qu'il sortait de la mosquée où il a dirigé ce lundi la prière de l'Aïd el Kebir, communément appelée Tabaski au Sénégal.
Selon le représentant du Khalife qui s'est confié à PressAfrik, la situation s'est envenimée lorsque "des membres de la communauté bissau-guinéenne, (d'ethnie Fuladu), ont délibérément attendu le Khalife au rond-point menant à Dakka pour l'attaquer". Le commandant de la gendarmerie, informé de la tension croissante, a conseillé au Khalife de rester en retrait pour apaiser les esprits.
"Le Khalife a attendu pendant 15 à 20 minutes, suivant les conseils du commandant et du capitaine de gendarmerie, avant de tenter de se rendre à sa demeure. Malheureusement, à peine avait-il entamé le chemin que des individus sortis de la mosquée locale ont commencé à lancer des pierres sur sa voiture et le convoi qui l'accompagnait", raconte notre interlocuteur.
Dans cet acte de violence, "plusieurs personnes ont été blessées grièvement et deux sont décédées tragiquement", rapporte la même source.
Les dégâts sur les véhicules du Khalife et de son entourage sont importants, témoignant de la violence de l'attaque.
La tension entre membres de la communauté locale semble avoir atteint un point critique. Les autorités sont appelées à maintenir la paix.
PressAfrik cherche à joindre l'autre partie pour qu'il puisse apporter sa version des faits.
Selon le représentant du Khalife qui s'est confié à PressAfrik, la situation s'est envenimée lorsque "des membres de la communauté bissau-guinéenne, (d'ethnie Fuladu), ont délibérément attendu le Khalife au rond-point menant à Dakka pour l'attaquer". Le commandant de la gendarmerie, informé de la tension croissante, a conseillé au Khalife de rester en retrait pour apaiser les esprits.
"Le Khalife a attendu pendant 15 à 20 minutes, suivant les conseils du commandant et du capitaine de gendarmerie, avant de tenter de se rendre à sa demeure. Malheureusement, à peine avait-il entamé le chemin que des individus sortis de la mosquée locale ont commencé à lancer des pierres sur sa voiture et le convoi qui l'accompagnait", raconte notre interlocuteur.
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