Il est 6h10 mn à l’arrêt de Dakar Dem Dikk (DDD) situé au rond-point de l’Unité 26 des Parcelles Assainies. Les occupants du lieu, des usagers de ce moyen de transport commencent à s’impatienter devant le retard noté du véhicule qu’ils ont l’habitude d’emprunter pour aller au travail. Cependant, ils ne se doutent guère que leur calvaire n’en est qu’à son début.
6h30, toujours pas l’ombre du «6», le temps continue de filer et l’appréhension, entrainent avec lui, la patience des clients. A 7h 15 minutes, les clameurs commencent à se faire entendre, surtout venant des élèves. Car, a déclaré Aïda, qui devait se rendre à Blaise Diagne, pour arriver avant 8h à son école, il faut qu’elle prenne le bus vers les coûts de 7h. Mais, toujours pas l’ombre du véhicule.
Quelques minutes plus tard, elle reprend espoir après avoir aperçu un véhicule de l’entreprise dirigée par Me Moussa Diop. Elle soutient qu’avec 30 minutes de retard, son professeur pourrait comprendre. Mais, ce n’est que le «1», une ligne qui emprunte le même arrêt que son véhicule.
L’attente va se poursuivre jusqu’à 8h15 mn, moment où enfin le bus se présente. Alors, commence les bousculades et les invectives du fait que tous les clients ne pouvaient pas entrer dans le bus. Ceux qui y ont y sont parvenus regardent les autres moins chanceux, qui se résolus à rentrer chez eux du fait qu’ils pensent que leur journée est perdue.
Mais, il y avait d’autres clients, encore moins chanceux. C’est le cas de ceux qui l’attendaient à l’arrêt de la Foire. Ces derniers ont été pétrifiés lorsque le chauffeur du bus a froidement dépassé l’arrêt sans stopper. Interpelé, il explique que c’est lui le garant des clients à bord de ce véhicule, et que si ces passagers étaient pris, les portes du bus ne pourraient pas se refermer, et il était hors de question de conduire en laissant, ne serait-ce une porte entrouverte.
Ces conditions sont vécues aussi par les files formées par les usagers aux arrêts jonchant les trajets des bus. Car, à Jet d’Eau, aussi bien ceux qui prennent le 6 que les autres qui empruntent les « lignes » 12, 23, 8, 9, sont dans le même dilemme : rentrer, ou attendre si le véhicule refuse de s’arrêter. D’autant plus que le prochain dont on ne connait pas l’heure de passage, peut lui aussi, ne pas s’arrêter.
6h30, toujours pas l’ombre du «6», le temps continue de filer et l’appréhension, entrainent avec lui, la patience des clients. A 7h 15 minutes, les clameurs commencent à se faire entendre, surtout venant des élèves. Car, a déclaré Aïda, qui devait se rendre à Blaise Diagne, pour arriver avant 8h à son école, il faut qu’elle prenne le bus vers les coûts de 7h. Mais, toujours pas l’ombre du véhicule.
Quelques minutes plus tard, elle reprend espoir après avoir aperçu un véhicule de l’entreprise dirigée par Me Moussa Diop. Elle soutient qu’avec 30 minutes de retard, son professeur pourrait comprendre. Mais, ce n’est que le «1», une ligne qui emprunte le même arrêt que son véhicule.
L’attente va se poursuivre jusqu’à 8h15 mn, moment où enfin le bus se présente. Alors, commence les bousculades et les invectives du fait que tous les clients ne pouvaient pas entrer dans le bus. Ceux qui y ont y sont parvenus regardent les autres moins chanceux, qui se résolus à rentrer chez eux du fait qu’ils pensent que leur journée est perdue.
Mais, il y avait d’autres clients, encore moins chanceux. C’est le cas de ceux qui l’attendaient à l’arrêt de la Foire. Ces derniers ont été pétrifiés lorsque le chauffeur du bus a froidement dépassé l’arrêt sans stopper. Interpelé, il explique que c’est lui le garant des clients à bord de ce véhicule, et que si ces passagers étaient pris, les portes du bus ne pourraient pas se refermer, et il était hors de question de conduire en laissant, ne serait-ce une porte entrouverte.
Ces conditions sont vécues aussi par les files formées par les usagers aux arrêts jonchant les trajets des bus. Car, à Jet d’Eau, aussi bien ceux qui prennent le 6 que les autres qui empruntent les « lignes » 12, 23, 8, 9, sont dans le même dilemme : rentrer, ou attendre si le véhicule refuse de s’arrêter. D’autant plus que le prochain dont on ne connait pas l’heure de passage, peut lui aussi, ne pas s’arrêter.
«Ndiaga Ndiaye» et «Cars rapides», les champions du «charcutage»
Les usagers de DDD ne sont pas les seuls à souffrir de la rareté des véhicules de transport en commun. Les habitués des car communément appelés «Ndiaga Ndiaye », ou encore les cars rapides », vivent un autre genre de calvaire. Les chauffeurs de ces cars ont trouvé le moyen de se remplir les poches en charcutant le trajet en plusieurs tranches.
De ce fait, le client doit débourser le triple, voire des fois le quadruple de ce qu’il avait l’habitude de payer pour se rendre à la même destination. Pour se justifier, l’ «apprenti» explique qu’ils se sont sacrifiés pour assurer le déplacement des Dakarois. Mais, cela a un prix.
Les usagers de DDD ne sont pas les seuls à souffrir de la rareté des véhicules de transport en commun. Les habitués des car communément appelés «Ndiaga Ndiaye », ou encore les cars rapides », vivent un autre genre de calvaire. Les chauffeurs de ces cars ont trouvé le moyen de se remplir les poches en charcutant le trajet en plusieurs tranches.
De ce fait, le client doit débourser le triple, voire des fois le quadruple de ce qu’il avait l’habitude de payer pour se rendre à la même destination. Pour se justifier, l’ «apprenti» explique qu’ils se sont sacrifiés pour assurer le déplacement des Dakarois. Mais, cela a un prix.
Les «Tatas » tirent leur épingle du jeu.
Dans ce lots de traquenards dus à la rareté des moyens de transports, les véhicules «Tatas » se distinguent par leur régularité. En effet, les clients rencontrés ont fait savoir que ces minibus sont réguliers dans leurs passages. Mais, le seul couac, c’est la sécurité.
«La voiture tangue dangereusement. Il y a des gens qui ne parviennent qu’à poser un seul pied laissant l’autre hors du véhicule. Ce qui constitue un risque » ; explique une cliente. Mais, pense-t-elle, «ce doit être due à la rareté des DDD, car, des fois, ils ont les mêmes parcours. Donc, ceux qui ne parviennent pas à trouver un DDD se rabat sur les Tatas.
«La voiture tangue dangereusement. Il y a des gens qui ne parviennent qu’à poser un seul pied laissant l’autre hors du véhicule. Ce qui constitue un risque » ; explique une cliente. Mais, pense-t-elle, «ce doit être due à la rareté des DDD, car, des fois, ils ont les mêmes parcours. Donc, ceux qui ne parviennent pas à trouver un DDD se rabat sur les Tatas.
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