Poursuivis pour le délit d’occupation illégale d’un terrain appartenant à autrui, Néné Diop et Lamine Diop ont été attraits à la barre du tribunal de Pikine-Guédiawaye par la dame Aminata Badiane. Devant le juge, les deux prévenus ont nié les faits qui leur sont reprochés.
La plaignante, Aminata Badiane, a expliqué à la barre que le terrain lui aurait été vendu depuis 2000 par le président de la coopérative des fruitiers de Colobane, en l’occurrence Cheikh Tidiane Senghor. Ce dernier l’aurait accompagnée après la vente au niveau du Cadastre pour le dépôt et l’obtention d’un titre de propriété à savoir le bail.
« J’ai acheté le terrain à la coopérative des fruitiers de Colobane, dirigée par M. Senghor. Il m’a remis une attestation et le plan de masse. J’en ai profité pour faire une demande de régularisation par voie de bail. Un jour, j’ai constaté que la porte du terrain que j’avais clôturée a été changée. Je me suis renseignée et on m’a dit qu’un certain Lamine Diop était venu changer le portail. De plus, j’avais prêté le terrain à un charretier qui y avait élu domicile. J’ai alors décidé de porter plainte pour être restaurée dans mes droits » a expliqué la pharmacienne.
Pour sa part, Néné Diop a balayé d’un revers de mains toutes les allégations de la plaignante. « J’ai acheté le terrain en 2010 auprès de Mbargou Diop. M. Cheikh Tidiane Senghor m’avait traînée devant la justice, disant que le terrain appartient à la coopérative dont il est le président. Mais, j’ai gagné le procès », a-t-elle soutenu à la barre.
La partie civile, défendue par Me Babacar Ndiaye, a expliqué que cette citation était dirigée à l’encontre de la dame Néné Diop et Lamine Diop. « Le terrain a été attribué suivant une attestation et un plan de masse global. Le bénéficiaire se charge de faire les formalités administratives pour obtenir le bail sur le DP 359 à la ZAC Mbao. C’est sur la base de ce document qu’elle a déposé au Cadastre in dossier pour l’obtention d’un bail.
La dame a été condamnée lors d’une procédure datant de 2012 alors même que ma cliente a acheté depuis 2000. La prévenue n’a pas démontré la mutation car la parcelle qu’elle réclame est différente de celle de ma cliente. Elle cherche à s’accaparer du terrain de ma cliente. Elle est pharmacienne et sous location. Elle voudrait ériger sur le terrain non seulement son officine mais aussi y habiter. Aucun document n’est montré par la prévenue pour l’appartenance du terrain. Je sollicite de la déclarer coupable en application de l’article 423 du code pénale. Pour la réparation, allouer la somme de 50 millions Fcfa à ma cliente », a plaidé Me Ndiaye.
Le procureur a requis l’application de la loi. L’avocat de la défense, Me Khalil Seye, a balayé l’argumentaire de son confrère de la partie civile. « La dame Aminata Badiane vous a saisi d’une citation en sa qualité de propriétaire d’une parcelle de terrain... C’est la première fois que j’entends un plan de masse qui permet à une plaignante de saisir la justice. Le seul document que le président de la coopérative sert aux acheteurs, c’est une attestation et un plan de masse. Quel est le document fourni par la partie civile qui montre qu’elle est propriétaire légitime? ... Monsieur Senghor a été débouté, mais néanmoins, a vendu à Aminata Badiane. Ma cliente occupe un terrain du domaine national. La partie civile n’a montré aucun papier qui permet d’occuper le terrain. Elle n’a pas la qualité pour réclamer des dommages et intérêts. Je sollicite de renvoyer mes clients des fins de la poursuite sans peine, ni dépens. Ma cliente réclame la somme de 5 millions 500 FCFA en guise de dommages et intérêt » a plaidé l’avocat de la défense.
L’affaire est mise en délibéré pour le 27 juillet prochain, rapporte Le Témoin qui assisté à l'auience.
La plaignante, Aminata Badiane, a expliqué à la barre que le terrain lui aurait été vendu depuis 2000 par le président de la coopérative des fruitiers de Colobane, en l’occurrence Cheikh Tidiane Senghor. Ce dernier l’aurait accompagnée après la vente au niveau du Cadastre pour le dépôt et l’obtention d’un titre de propriété à savoir le bail.
« J’ai acheté le terrain à la coopérative des fruitiers de Colobane, dirigée par M. Senghor. Il m’a remis une attestation et le plan de masse. J’en ai profité pour faire une demande de régularisation par voie de bail. Un jour, j’ai constaté que la porte du terrain que j’avais clôturée a été changée. Je me suis renseignée et on m’a dit qu’un certain Lamine Diop était venu changer le portail. De plus, j’avais prêté le terrain à un charretier qui y avait élu domicile. J’ai alors décidé de porter plainte pour être restaurée dans mes droits » a expliqué la pharmacienne.
Pour sa part, Néné Diop a balayé d’un revers de mains toutes les allégations de la plaignante. « J’ai acheté le terrain en 2010 auprès de Mbargou Diop. M. Cheikh Tidiane Senghor m’avait traînée devant la justice, disant que le terrain appartient à la coopérative dont il est le président. Mais, j’ai gagné le procès », a-t-elle soutenu à la barre.
La partie civile, défendue par Me Babacar Ndiaye, a expliqué que cette citation était dirigée à l’encontre de la dame Néné Diop et Lamine Diop. « Le terrain a été attribué suivant une attestation et un plan de masse global. Le bénéficiaire se charge de faire les formalités administratives pour obtenir le bail sur le DP 359 à la ZAC Mbao. C’est sur la base de ce document qu’elle a déposé au Cadastre in dossier pour l’obtention d’un bail.
La dame a été condamnée lors d’une procédure datant de 2012 alors même que ma cliente a acheté depuis 2000. La prévenue n’a pas démontré la mutation car la parcelle qu’elle réclame est différente de celle de ma cliente. Elle cherche à s’accaparer du terrain de ma cliente. Elle est pharmacienne et sous location. Elle voudrait ériger sur le terrain non seulement son officine mais aussi y habiter. Aucun document n’est montré par la prévenue pour l’appartenance du terrain. Je sollicite de la déclarer coupable en application de l’article 423 du code pénale. Pour la réparation, allouer la somme de 50 millions Fcfa à ma cliente », a plaidé Me Ndiaye.
Le procureur a requis l’application de la loi. L’avocat de la défense, Me Khalil Seye, a balayé l’argumentaire de son confrère de la partie civile. « La dame Aminata Badiane vous a saisi d’une citation en sa qualité de propriétaire d’une parcelle de terrain... C’est la première fois que j’entends un plan de masse qui permet à une plaignante de saisir la justice. Le seul document que le président de la coopérative sert aux acheteurs, c’est une attestation et un plan de masse. Quel est le document fourni par la partie civile qui montre qu’elle est propriétaire légitime? ... Monsieur Senghor a été débouté, mais néanmoins, a vendu à Aminata Badiane. Ma cliente occupe un terrain du domaine national. La partie civile n’a montré aucun papier qui permet d’occuper le terrain. Elle n’a pas la qualité pour réclamer des dommages et intérêts. Je sollicite de renvoyer mes clients des fins de la poursuite sans peine, ni dépens. Ma cliente réclame la somme de 5 millions 500 FCFA en guise de dommages et intérêt » a plaidé l’avocat de la défense.
L’affaire est mise en délibéré pour le 27 juillet prochain, rapporte Le Témoin qui assisté à l'auience.
Autres articles
-
🔴DIRECT - Départ des lions, Affaire Softcare, les chirurgiens dentistes rentrent dans la danse...
-
Saisie record de tramadol à la frontière malienne : deux (02) Nigériens interpellés, 10 510 comprimés saisis
-
Diamaguene Sicap Mbao : un individu kidnappe et tente de violer une fillette de 3 ans
-
🔴DIRECT - Affaire SOFTCARE : un grand flou entre les enquêteurs, le Sames, et le Ministre ...
-
Affaire Softcare : le SAMES demande à l’Etat de «statuer de manière responsable et impartiale sur la question»




🔴DIRECT - Départ des lions, Affaire Softcare, les chirurgiens dentistes rentrent dans la danse...


