« La Cour a été clémente » : ce sont les mots que Soilihi Mahamoud, commissaire du gouvernement auprès de la Cour de sûreté de l’Etat a employé pour commenter le verdict. Les sentences prononcées vont de 22 mois à 5 ans fermes, la plus élevée est de 10 ans fermes.
Quinze personnes étaient accusées d’avoir voulu déstabiliser le régime après leur arrestation en possession notamment d’armes de poing, de Kalachnikovs et d'Uzis. Deux acquittements et une relaxe ont été prononcés.
L’accusé ayant déjà purgé sa peine en détention provisoire a été libéré dès hier. La moitié des accusés sont d’anciens militaires congolais et tchadiens. Le ministère public souhaitait également envoyer un message à travers ces sentences : « ceux qui viennent dans ce pays pour faire des coups d’Etat doivent être avertis ». Ils purgeront tous la totalité de leur peine aux Comores.
De son côté Me Aticki Youssouf, l’un des avocats de la défense, rappelle que ses clients n’ont avoué que la détention d’armes et que cela aurait dû relever du tribunal correctionnel. La Cour de sûreté de l’Etat a ceci de spécial qu’il n’y a aucun recours possible après les décisions qu’elle a rendues. Selon Me Aticki, c’est contraire aux valeurs de liberté et de droits fondamentaux.
Les commanditaires de cette tentative de coup d’Etat seraient en France. Une enquête est en cours d’instruction. Ils ont déjà été entendus afin de déterminer leur implication.
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