Mme Dyhia Bilhabib, chercheuse au niveau du projet «Sea Around Us», basé à l’Université de British Columbia au Canada, a déclaré que «le Sénégal, à lui seul, perd à peu près 290 millions de dollars (145 milliards de FCFA) par an et l’Afrique de l’Ouest 550 millions de dollars à cause de la pêche illégale.
Toutefois, elle pense qu’il y a de l’espoir. «Je pense que ça s’améliore mais il reste beaucoup de choses à faire au niveau national concernant la pêche artisanale. Parce qu’il y a notamment la surcapacité qui pose problème. Mais, elle n’est pas forcément due à une inadéquation de la population sénégalaise en la matière», explique-t-elle.
«C’est un fléau mondial. La pêche étrangère et la pêche illégale ; si on ne s’en débarrasse pas, on ne pourra résoudre ce problème au niveau national. Peu importe les politiques efficaces qu’on puisse avoir. Quand on ne peut pas contrôler un fléau qui vient de l’extérieur, on ne peut pas s’améliorer», a détaillé Mme Dyhia Bilhabib. «Par rapport au passé, le Sénégal tout comme les pays de la sous-région font aujourd’hui un excellent travail, note la chercheure à l’Université de Columbia au Canada. Mais, il reste un travail à faire. On devrait notamment réduire l’effort de pêche aussi bien artisanale qu’extérieure, surtout illégale au Sénégal», confie-t-elle dans les colonnes du journal "le populaire".
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