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Trafic: 170 tortues d'une espèce rare saisies à l'aéroport de Roissy

Avec sa carapace sombre couverte de rayons dorés, la tortue étoilée de Madagascar est un véritable bijou vivant, ce qui attise les convoitises. 170 d’entre elles ont été saisies par les douanes à l’aéroport de Roissy, à Paris, lundi. Ces tortues sont une espèce classée par l’Union internationale pour la conservation de la nature « en danger critique d’extinction ». Leur commerce est donc interdit par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction).



Photo d'illustration. La tortue étoilée est une espèce classée en danger critique d'extinction. © RFI/Igor Strauss
Photo d'illustration. La tortue étoilée est une espèce classée en danger critique d'extinction. © RFI/Igor Strauss

Les animaux vivants voyagent rarement par avion et les douaniers de l’aéroport de Roissy ont été fort surpris en fouillant le fret qui transitait entre Madagascar et le Laos.

« C’est en allant fouiller six caisses contenant au départ des concombres de mer et en allant jusqu’au fond de ces caisses que nos collègues ont identifié un double fond, explique Sébastien Tiran, secrétaire général des douanes de Roissy. Un moyen de dissimulation des plus classique, mais qui est plus souvent utilisé pour des stupéfiants. Sauf que là ils ont découvert 170 tortues étoilées de Madagascar, espèce protégée par la Convention de Washington  et qui donc ne doivent pas faire l’objet, sauf exception, du moindre prélèvement du milieu naturel. »

Une fois les animaux découverts, le service des douanes a sollicité « le village des tortues », un lieu pour la protection et l’étude des tortues dans le midi de la France.

« Un tout petit nombre de tortues sont mortes au départ, mais là elles sont en très bonne forme,indique Bernard Devaux, le directeur de l’établissement. On les a baignées dans des produits pour éviter les infections et puis on les a nourries. Donc nous allons les garder quelques mois et puis nous demanderons un permis de transfert. Le but bien entendu ce n’est pas de les laisser en France, c’est de les rapatrier un jour ou l’autre dans leur pays d’origine. »

Et en attendant leur rapatriement à Madagascar, elles resteront au village des tortues.


Rfi.fr

Mardi 30 Décembre 2014 - 11:23


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