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Inquiet pour l’avenir de ses employés et de sa famille, Cheikh Yérim Seck en quête d’indulgence au tribunal

Malmené par les avocats de la partie civile et menacé par le procureur, le journaliste accusé dans une affaire de viol, soucieux du devenir de ses employés et de sa famille, a tenu à apporter des précisions sur des accusations à son encontre relatives à son passé litigieux. A la fin de l’audience, il a sollicité la compréhension du tribunal par rapport à son statut.



Inquiet pour l’avenir de ses employés et de sa famille, Cheikh Yérim Seck en quête d’indulgence au tribunal
Sa liberté menacée, l’ancien reporter de « Jeune Afrique » dont le passé est revisité par les conseils de la partie civile, notamment avec des accusations des viols en Guinée sur une fille de 12 ans et à Toulouse (France), a demandé la parole à la fin de l’audience. « Je suis un homme marié qui a été au cœur d’un amour qui a mal tourné. J’ai fréquenté une fille majeure qui n’a pas voulu assumer ses responsabilités. Je comprends très bien le désarroi de son père, de sa famille et je m’en désole. Je suis père de quatre enfants, marié à deux épouses. J’emploie 15 personnes pour le site Dakaractu.com et 10 autres dans mes autres activités. Ces gens comptent sur ma modeste personne. Je vous prie de bien vouloir tenir compte de cela dans le secret de votre délibération. Et surtout de ne pas prendre en considération ma qualité de journaliste et tout ce qui a été raconté dans la presse sur cette affaire », a déclaré d’un ton majestueux, Cheikh Yérim Seck dans la nuit du mercredi au jeudi devant la barre du tribunal.

Une plaidoirie confessionnelle du journaliste qui toutefois, ne semble pas pour autant ébranler le président  du tribunal qui a recadré le débat. « M. Seck, le tribunal tient à vous préciser qu’il ne tient nullement compte de ce que dit la presse, de la fonction des parties prenantes au dossier. Dans ce dossier, il y a juste X et Y. Si le tribunal demeure convaincu que le dossier contient suffisamment d’éléments fondant votre culpabilité, il vous condamnera sans état d’âme. Si par contre, il conclut qu’il n’y a rien qui étaye votre culpabilité, il prononcera une relaxe sans état d’âme. Nous sommes en face d’un dossier et sans état d’âme, le tribunal va se prononcer là-dessus », a rétorqué le président, selon nos confrères du « Quotidien ».


Mamadou Sakhir Ndiaye

Vendredi 21 Septembre 2012 - 11:16


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