L’attentat contre le procureur général est le plus spectaculaire exécuté contre une personnalité égyptienne depuis celui qui avait visé l’ex-ministre de l’Intérieur en 2013.
C’est aussi le quatrième magistrat égyptien tué dans une série d’attentats exécutés par des extrémistes musulmans. Ces derniers avaient juré de se venger après l’exécution en mai de six membres d’une cellule liée au groupe Etat islamique.
L’attentat intervient aussi à la veille du 30 juin, date anniversaire du soulèvement, il y a deux ans, de millions d’Egyptiens contre l’ex-président Frère musulman Mohamed Morsi à la suite d’un appel du mouvement Tamarod.
Morsi avait été destitué par l’armée trois jours plus tard. Les Frères musulmans ont appelé à une « révolution » à cette date. Si la Confrérie a dit rejeter la violence, d’autres islamistes, dont des jeunes issus des Frères musulmans, ont indiqué qu’ils allaient recourir à tous les moyens.
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