Le gouvernement français tablait depuis des mois sur cette date, le comité de soutien de Boualem Sansal également. Et même ses proches et ses avocats avaient les yeux rivés sur la fête d'indépendance.
Espoir totalement déçu, le président algérien a accordé à des milliers de prisonniers sa grâce vendredi 4 juillet, à la veille de la fête de l'indépendance de l'Algérie, comme le veut la tradition, mais Abdelmadjid Tebboune a exclu de cette mesure les personnes « condamnées définitivement » notamment pour « atteinte à l'unité nationale ».
Et c'est le cas pour le célèbre écrivain franco-algérien, qui n'a pas encore épuisé, en plus, toutes les voies de recours. Il a jusqu'à mercredi pour se pourvoir en cassation, selon la justice algérienne, après la confirmation par la cour d'appel d'Alger il y a trois jours de la peine de cinq ans de prison qui lui avait été infligé en première instance.
Âgé aujourd'hui de 80 ans et atteint d'un cancer de la prostate, Boualem Sansal reste, pour le moment donc, dans une cellule de la prison de Koléa où il croupit depuis plus de sept mois. Il paie, selon ses proches, la dégradation des relations diplomatiques au plus bas entre Alger et Paris depuis près d'une année, marquée notamment par des expulsions de diplomates de part et d'autre ou encore des restrictions de visa.
Le rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire et professeur associé à l'Université Paris-Sorbonne, Arnaud Benedetti, fondateur du comité de soutien international de Boualem Sansal s'insurge : « C'est une colère et une indignation. Il semblerait qu'en effet Boualem Sansal n'ait pas été gracié ce soir, ce qui évidemment est pour nous non seulement un immense atterrement, mais confirme ce que nous craignons. Le comité de soutien aujourd'hui considère que la stratégie qui a été la stratégie jusqu'à présent de la très grande prudence et de la négociation est une stratégie qui, malheureusement, du côté français, n'a pas porté ses fruits. »
Espoir totalement déçu, le président algérien a accordé à des milliers de prisonniers sa grâce vendredi 4 juillet, à la veille de la fête de l'indépendance de l'Algérie, comme le veut la tradition, mais Abdelmadjid Tebboune a exclu de cette mesure les personnes « condamnées définitivement » notamment pour « atteinte à l'unité nationale ».
Et c'est le cas pour le célèbre écrivain franco-algérien, qui n'a pas encore épuisé, en plus, toutes les voies de recours. Il a jusqu'à mercredi pour se pourvoir en cassation, selon la justice algérienne, après la confirmation par la cour d'appel d'Alger il y a trois jours de la peine de cinq ans de prison qui lui avait été infligé en première instance.
Âgé aujourd'hui de 80 ans et atteint d'un cancer de la prostate, Boualem Sansal reste, pour le moment donc, dans une cellule de la prison de Koléa où il croupit depuis plus de sept mois. Il paie, selon ses proches, la dégradation des relations diplomatiques au plus bas entre Alger et Paris depuis près d'une année, marquée notamment par des expulsions de diplomates de part et d'autre ou encore des restrictions de visa.
Le rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire et professeur associé à l'Université Paris-Sorbonne, Arnaud Benedetti, fondateur du comité de soutien international de Boualem Sansal s'insurge : « C'est une colère et une indignation. Il semblerait qu'en effet Boualem Sansal n'ait pas été gracié ce soir, ce qui évidemment est pour nous non seulement un immense atterrement, mais confirme ce que nous craignons. Le comité de soutien aujourd'hui considère que la stratégie qui a été la stratégie jusqu'à présent de la très grande prudence et de la négociation est une stratégie qui, malheureusement, du côté français, n'a pas porté ses fruits. »
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