En effet, la mouvance Ravalomanana suspend toujours sa participation au gouvernement et au parlement de transition, et de nombreux point de l’accord politique signé en septembre ne sont pas appliqués. Une entente entre les deux chefs de file apparaît comme l’ultime solution.
Après tant d’efforts déployés pour contourner ce duel entre les deux individus, la SADC se résigne donc : la rencontre entre l’ancien président et celui qui l’a renversé en 2009 semble inévitable, à ce moment critique de la transition où les tensions sociales et politiques l’emportent sur le consensus, pourtant inscrit dans la feuille de route.
Pour l’organisation d’Afrique australe, tout ou presque repose sur cette rencontre : la mise en œuvre de la feuille de route aujourd’hui dans l’impasse et « la création d'un environnement favorable à la réalisation d'élections crédibles, justes et libres », selon le communiqué publié dans la soirée.
Interrogé sur le sujet, l’actuel président de transition Andry Rajoelina a affirmé « qu’il ne trouve aucun inconvénient à un éventuel dialogue ». Quelques jours plus tôt, Marc Ravalomanana, de son coté, demandait aux médiateurs l’organisation d’une rencontre.
Reste à savoir quelles concessions l’un et l’autre sont prêts à faire. Les deux hommes se sont rencontrés plusieurs fois en 2009 et 2010 lors des pourparlers initiés par la médiation internationale. Le dernier face à face remonte à Pretoria, en avril 2010 et s’était soldé par un échec. Aujourd’hui la question du retour de l’ancien président reste le principal facteur de blocage.
Source RFI
Après tant d’efforts déployés pour contourner ce duel entre les deux individus, la SADC se résigne donc : la rencontre entre l’ancien président et celui qui l’a renversé en 2009 semble inévitable, à ce moment critique de la transition où les tensions sociales et politiques l’emportent sur le consensus, pourtant inscrit dans la feuille de route.
Pour l’organisation d’Afrique australe, tout ou presque repose sur cette rencontre : la mise en œuvre de la feuille de route aujourd’hui dans l’impasse et « la création d'un environnement favorable à la réalisation d'élections crédibles, justes et libres », selon le communiqué publié dans la soirée.
Interrogé sur le sujet, l’actuel président de transition Andry Rajoelina a affirmé « qu’il ne trouve aucun inconvénient à un éventuel dialogue ». Quelques jours plus tôt, Marc Ravalomanana, de son coté, demandait aux médiateurs l’organisation d’une rencontre.
Reste à savoir quelles concessions l’un et l’autre sont prêts à faire. Les deux hommes se sont rencontrés plusieurs fois en 2009 et 2010 lors des pourparlers initiés par la médiation internationale. Le dernier face à face remonte à Pretoria, en avril 2010 et s’était soldé par un échec. Aujourd’hui la question du retour de l’ancien président reste le principal facteur de blocage.
Source RFI
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