L'audience n'a pas encore démarré mais la tension s'installe déja. Les militants du Parti Democratique Senegalais et ceux de l'Alliance pour la République s'insultent. Deux dames ont failli en venir aux mains. C'est au milieu de la salle où on ne peut faire de distingo entre les militants ou partisans des deux bords politiques. L'une a prétexté que son adversaire l'abreuve d'injures depuis qu'elle s'est installée. Il s'en est suivi un tohu-bohu. Les gendarmes qui sont très présents dans la salle interviennent et menacent de les faire sortir. Ils ont pu calmer les ardeurs. La salle retrouve son calme un peu perturbé par le ronronnement des discussions entre petits groupes. Les avocats des deux parties sont en train de s'installer. Bientôt ils seront tous au complet. Ce lundi des dispositions particulières ont été prises. Pas de pain, ni sachet d'eau ni rien ne passe devant les gendarmes. En plus du détecteur de métaux, tous ceux qui veulent suivre le procès sont fouillés. Même les journalistes n'ont pas échappé à la règle. Aucun ordinateur, encore moins une tablette engistreur ne franchissent le seuil de la salle d'audience. Le comble, c'est que les journalistes ne sont pas autorisés à utiliser leur téléphone portable. Les gendarmes leur demandent d'éteindre systématiquement. La couverture en live du procès risque d'être sérieusement hypothéquée.
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