Le 25 août, l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Niger et le Burkina Faso, a vigoureusement condamné les sanctions imposées par l’Union européenne contre plusieurs figures du panafricanisme, dont Nathalie Yamb, Franklin Nyamsi, Kémi Séba et Ibrahim Maïga. Dans leur communiqué officiel, ces trois pays ont dénoncé des mesures « illégales et inhumaines » qui violent, selon eux, les droits humains et le droit international.
L’AES a également appelé les peuples africains à la solidarité face aux tentatives de répression visant ceux qui défendent l’émancipation du continent.
Cette dénonciation trouve un écho particulier au Sénégal, où les activistes subissent eux aussi une pression croissante. Dans la zone des Niayes, l’un des militants écologistes, engagé depuis des années contre la destruction environnementale causée par les activités de la filiale locale d’Eramet, Grande Côte Opérations (GCO), a récemment été placé en détention.
Selon les habitants, son arrestation serait directement liée à sa lutte contre les dégâts écologiques et sociaux imputés à la société minière, bien qu’aucune justification claire n’ait encore été fournie par les autorités. Le flou entourant cette affaire suscite de vives interrogations : Eramet exerce-t-elle une influence sur les décisions judiciaires sénégalaises ?
Depuis plusieurs années, la multinationale française est accusée par des communautés locales, des écologistes et des médias d’exploiter le zircon du pays au profit de Paris, tout en laissant derrière elle un paysage dévasté et des populations appauvries. La demande d’un moratoire immédiat sur les activités de GCO est récurrente, mais reste sans réponse. Pour de nombreux observateurs, l’arrestation de ce militant pourrait devenir l’élément déclencheur d’une nouvelle vague de contestations populaires.
Alors que des figures panafricanistes sont sanctionnées en Europe pour leurs discours politiques, au Sénégal, ce sont ceux qui défendent l’environnement et dénoncent les abus des multinationales étrangères qui se retrouvent muselés. Le parallèle est saisissant et nourrit le sentiment grandissant que les grandes puissances et leurs relais locaux cherchent à intimider tous ceux qui osent remettre en question leur domination.
De plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer la fin du pillage des ressources africaines et l’arrêt des pressions exercées contre les militants. Comme le rappelle l’appel lancé par l’AES, la solidarité africaine apparaît aujourd’hui plus que jamais indispensable pour protéger ceux qui œuvrent à la défense des peuples et de l’environnement.
Mamadou Diouf
L’AES a également appelé les peuples africains à la solidarité face aux tentatives de répression visant ceux qui défendent l’émancipation du continent.
Cette dénonciation trouve un écho particulier au Sénégal, où les activistes subissent eux aussi une pression croissante. Dans la zone des Niayes, l’un des militants écologistes, engagé depuis des années contre la destruction environnementale causée par les activités de la filiale locale d’Eramet, Grande Côte Opérations (GCO), a récemment été placé en détention.
Selon les habitants, son arrestation serait directement liée à sa lutte contre les dégâts écologiques et sociaux imputés à la société minière, bien qu’aucune justification claire n’ait encore été fournie par les autorités. Le flou entourant cette affaire suscite de vives interrogations : Eramet exerce-t-elle une influence sur les décisions judiciaires sénégalaises ?
Depuis plusieurs années, la multinationale française est accusée par des communautés locales, des écologistes et des médias d’exploiter le zircon du pays au profit de Paris, tout en laissant derrière elle un paysage dévasté et des populations appauvries. La demande d’un moratoire immédiat sur les activités de GCO est récurrente, mais reste sans réponse. Pour de nombreux observateurs, l’arrestation de ce militant pourrait devenir l’élément déclencheur d’une nouvelle vague de contestations populaires.
Alors que des figures panafricanistes sont sanctionnées en Europe pour leurs discours politiques, au Sénégal, ce sont ceux qui défendent l’environnement et dénoncent les abus des multinationales étrangères qui se retrouvent muselés. Le parallèle est saisissant et nourrit le sentiment grandissant que les grandes puissances et leurs relais locaux cherchent à intimider tous ceux qui osent remettre en question leur domination.
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Mamadou Diouf
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