L'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a mis en garde lundi contre des prix alimentaires élevés et volatils, qui rendent encore plus vulnérables les familles pauvres ou les petits agriculteurs.
"La volatilité des prix rend aussi bien les petits agriculteurs que les consommateurs pauvres encore plus vulnérables face à la pauvreté. Comme la nourriture représente une part importante du revenu du petit agriculteur ou du budget du pauvre consommateur, d'importants changements de prix ont d'importantes conséquences", relève l'agence onusienne dans son rapport annuel sur l'insécurité alimentaire.
Dans ce contexte "même de brèves périodes de prix élevés pour les consommateurs ou de prix faibles pour les agriculteurs" peuvent entraîner la pauvreté pour ces catégories. En outre, les cultivateurs ne sont pas motivés pour investir quand les prix sont imprévisibles.
Selon la FAO, qui a préparé ce rapport avec les deux autres agences onusiennes spécialisées dans la lutte contre la faim et le développement agricole, le Fida et le PAM, "les prix élevés et volatils vont probablement se maintenir" dans le futur.
"La demande des consommateurs des pays dont les économies connaissent une croissance va augmenter, la population (mondiale, ndlr) continue de croître et toute nouvelle demande de bio-carburants va mettre le système alimentaire sous pression supplémentaire", précise l'agence.
Selon la FAO, "d'importants changements de prix à court terme peuvent avoir des répercussions à long terme sur le développement", comme par exemple une mauvaise alimentation des enfants qui peut réduire leurs capacité d'apprentissage et ralentir le développement économique futur du pays en question.
Source: AFP
"La volatilité des prix rend aussi bien les petits agriculteurs que les consommateurs pauvres encore plus vulnérables face à la pauvreté. Comme la nourriture représente une part importante du revenu du petit agriculteur ou du budget du pauvre consommateur, d'importants changements de prix ont d'importantes conséquences", relève l'agence onusienne dans son rapport annuel sur l'insécurité alimentaire.
Dans ce contexte "même de brèves périodes de prix élevés pour les consommateurs ou de prix faibles pour les agriculteurs" peuvent entraîner la pauvreté pour ces catégories. En outre, les cultivateurs ne sont pas motivés pour investir quand les prix sont imprévisibles.
Selon la FAO, qui a préparé ce rapport avec les deux autres agences onusiennes spécialisées dans la lutte contre la faim et le développement agricole, le Fida et le PAM, "les prix élevés et volatils vont probablement se maintenir" dans le futur.
"La demande des consommateurs des pays dont les économies connaissent une croissance va augmenter, la population (mondiale, ndlr) continue de croître et toute nouvelle demande de bio-carburants va mettre le système alimentaire sous pression supplémentaire", précise l'agence.
Selon la FAO, "d'importants changements de prix à court terme peuvent avoir des répercussions à long terme sur le développement", comme par exemple une mauvaise alimentation des enfants qui peut réduire leurs capacité d'apprentissage et ralentir le développement économique futur du pays en question.
Source: AFP
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