Les question des journalistes étaient sans détour, les réponses également. Par exemple, sur les discussions actuellement en cours à Alger sur le nord du Mali, le président, non seulement les approuve, mais insiste : « Il n’y a pas d’autres voies, nous devons parler avec nos frères des groupes armés. » Il ajoute qu’il n’y a certes pas de réconciliation sans justice, mais que chaque partie doit faire des concessions.
Un an au pouvoir … Tout n’est pas rose, reconnaît-il à plusieurs reprises, en faisant preuve d’humilité. Et de rappeler les efforts de son gouvernement comme les dizaines de milliards de francs CFA octroyées sous forme de subventions au secteur de l’énergie ou encore le coup de colère contre les maires incapables d’organiser le ramassage des ordures. IBK est revenu sur d’autres dossiers. La lutte contre la corruption ? Elle se poursuivra et nul n’est au-dessus de la loi. Les rapports avec le FMI ? Pas de grande inquiétude, et s’il faut revoir la copie dans des domaines, le Mali le fera.
Pour ce qui est du style de gouvernement, IBK reconnaît des erreurs dans le stratégie de communication. Et puis question inévitable, la présence de membres de la famille présidentielle dans les rouages de l’Etat. Le président prend un exemple : celui de son fils, Karim, élu député à l’Assemblée nationale. Son analyse ? Ce n’est pas parce qu’on est fils de président qu’on a pas le droit d’être un élu et de faire de la politique.
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