Au suffrage indirect, son rival a obtenu 17 des 25 voix des grands électeurs, les députés de l'Assemblée provinciale.
"Cela s'appelle de la corruption", a déclaré M. Mende à l'Agence France-Presse, affirmant que les élus de son propre camp ont été achetés pour le faire perdre.
Selon lui, 22 des 25 députés provinciaux chargés d'élire le gouverneur sont du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition de l'ancien président Joseph Kabila dont il était le porte-parole pendant l'élection présidentielle du 30 décembre 2018.
"Je renonce à exercer quelque recours que ce soit", a ajouté Lambert Mende, ministre de la Communication de 2008 à 2018, aujourd'hui visé par des sanctions de l'Union européenne.
Le Sankuru était la dernière des 26 provinces de la RDC où l'élection du gouverneur n'avait pas eu lieu.
Le FCC a emporté la majorité des sièges dans les autres provinces. Le scrutin avait été reporté trois fois.
Lambert Mende avait saisi la Cour constitutionnelle pour protester contre le rétablissement de la candidature de son adversaire.
Celle-ci avait été invalidée pour détention d'une nationalité étrangère, en violation de la loi électorale congolaise interdisant la double nationalité.
-
Tchad: une présidentielle ouverte qui se tient dans un climat de tension
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale
-
Mauritanie: Nouakchott dénonce à nouveau les tensions à la frontière malienne
-
Côte d'Ivoire: découverte du plus grand gisement d'or du pays
-
Burkina Faso: manifestations devant l'ambassade des États-Unis à Ouagadougou