Le 1er avril 2023, 52 tortues pyxis arachnoïdes ont été interceptées à bord d’un taxi-brousse à Ihosy, en provenance de Tuléar. Ce week-end, la gendarmerie de Tuléar a cette fois mis la main sur 43 tortues astrochelys radiata, saisies au domicile d’un habitant de la « cité du soleil ». Pour ces deux affaires, sept individus ont été appréhendés et placés en garde à vue. Ces deux espèces, endémiques de Madagascar, sont toutes les deux classées en danger critique d'extinction.
Quatre à vingt ans de prison
La chasse, la détention, l'achat, la vente, l'exportation et la consommation de ces tortues sont interdits par la loi conformément aux réglementations Cites mises en place pour garantir que le commerce international des animaux et des plantes ne nuise pas à la conservation de la biodiversité. Sur l’île, la commercialisation de ces tortues est passible de quatre à vingt ans de prison et jusqu’à 400 millions d’ariary d’amende (85 000 euros). Pourtant, ces sanctions sévères ne semblent pas refréner les trafiquants.
Défaillances dans l'application de la loi
La réelle demande – principalement asiatique - pour ces espèces et les défaillances sur le territoire, dans la gestion, la protection, le contrôle des espèces et dans l'application de la loi sont autant de facteurs qui permettent aux trafics d’espèces sauvages de prospérer, alertait, le mois passé, le WWF. Différents chantiers, menés par plusieurs organisations de défense de l’environnement, sont actuellement en cours. Le but : aboutir à une meilleure application des lois et des sanctions en cas d’infractions et de crimes environnementaux.
Quatre à vingt ans de prison
La chasse, la détention, l'achat, la vente, l'exportation et la consommation de ces tortues sont interdits par la loi conformément aux réglementations Cites mises en place pour garantir que le commerce international des animaux et des plantes ne nuise pas à la conservation de la biodiversité. Sur l’île, la commercialisation de ces tortues est passible de quatre à vingt ans de prison et jusqu’à 400 millions d’ariary d’amende (85 000 euros). Pourtant, ces sanctions sévères ne semblent pas refréner les trafiquants.
Défaillances dans l'application de la loi
La réelle demande – principalement asiatique - pour ces espèces et les défaillances sur le territoire, dans la gestion, la protection, le contrôle des espèces et dans l'application de la loi sont autant de facteurs qui permettent aux trafics d’espèces sauvages de prospérer, alertait, le mois passé, le WWF. Différents chantiers, menés par plusieurs organisations de défense de l’environnement, sont actuellement en cours. Le but : aboutir à une meilleure application des lois et des sanctions en cas d’infractions et de crimes environnementaux.
Autres articles
-
Kenya: au moins 42 personnes tuées dans la rupture d'un barrage au nord de Nairobi, selon le gouverneur local
-
Kenya : des dizaines de personnes disparaissent après le chavirement d'un bateau
-
Congo-Brazzaville: cinq jours sans électricité dans la capitale
-
Canicule en Guinée: «Il va falloir faire des choses concrètes»
-
Mali: la Cour constitutionnelle demande des comptes sur les émoluments des membres du CNT