L'une des inquiétudes de Mamadou Koulibaly, c'est la lenteur de la réforme du secteur de sécurité. Si une autorité unique a été mise en place cet été pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants, les attaques des derniers mois ont créé un climat d’exception, ce que regrette le président du Lider :
« Le désarmement ne se fait même pas du tout. Des jeunes gens en armes, FRCI, sont jetés dans la rue pour contrôler nos coffres et nos papiers. Ils ne sont pas payés. Ils nous demandent à chaque coin de rue un pourboire, de l’argent de l’argent pour manger».
L'urgence c'est aussi de réformer la Commission électorale indépendante. Formée du temps des accords de Pretoria pour sortir le pays de la crise, elle n'est plus légitime aux yeux du président du Lider :
« Son mandat s’est terminé avec les élections législatives. Et vous avez encore cette composition venue de Marcoussis et de Pretoria dans laquelle il y a le MPIGO, le MJP, le MPCI qui aujourd’hui n’existent plus. Ils sont devenus aujourd’hui les FRCI, Forces de Côte d’Ivoire, qu’on a à voir des militaires républicains dit-on, dans une commission électorale dite indépendante ».
Mamadou Koulibaly demande aussi un nouveau recensement des électeurs. Si ces deux conditions ne sont pas réunies, son parti ne se présentera pas aux élections régionales et municipales de février prochain.
Source : Rfi.fr
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