La candidature de l’actuel Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade en 2012 continue de faire des vagues. Invité à l’émission grand jury de la Rfm, l’avocat Me Boucounta Diallo a estimé que «certains ce sont trompés de portes. Avant de frapper à la porte du conseil constitutionnel, il faudrait frapper à la porte du conseil de l’ordre des médecins». Car, pour lui, lorsqu’on doit élaborer un dossier de candidature pour le déposer au conseil constitutionnel, préalablement on doit satisfaire à un certains nombres d’obligations, notamment le certificat d’aptitude médical qui doit être élaboré. «Ce certificat d’aptitude médical qui doit être élaboré», dit-il, «doit être élaboré, aujourd’hui, pour un candidat qui aura 86 ans en 2012. Est-ce qu’il est possible en 2012, à 86 ans, médicalement parlant, physiologiquement parlant, pour interpeler ces sachants qui ont l’obligation et le devoir de dire si cette personne, elle serait apte à supporter les charges innombrables et difficiles qu’exigent la fonction présidentielle à 86 ans» a-t-il demandé. Me Boucounta Diallo est d’avis que «là même si on n’est pas un sachant dans ce domaine tout médecin imbus de son devoir devrait simplement régler la question avant le conseil institutionnel».
Selon l’avocat à la cour, en pareil cas, l’ordre des médecins n’a même pas besoin d’être saisi par quelqu’un comme moi. Je pense que le président qui doit déposer sa candidature doit présenter un dossier médical. L’ordre des médecins peut en ce moment s’autosaisir pour un avis, parce que ça existe en démocratie.
Il a invité «tous les acteurs de cette démocratie et de cette nation, l’élite, les intellectuelles tous, à montrer, aujourd’hui, qu’il est possible d’arrêter ce qui ressemble à mon avis à un manque de sens de la mesure».
Selon l’avocat à la cour, en pareil cas, l’ordre des médecins n’a même pas besoin d’être saisi par quelqu’un comme moi. Je pense que le président qui doit déposer sa candidature doit présenter un dossier médical. L’ordre des médecins peut en ce moment s’autosaisir pour un avis, parce que ça existe en démocratie.
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