L’enjeu est important, il s’agit d’élire le futur président de Madagascar. Mais cela se fait dans un contexte tendu : dix candidats de l’opposition boycottent le scrutin. Et ce sont donc trois autres seulement qui s’affrontent dans les urnes, parmi lesquels le président sortant Andry Rajoelina.
Au lycée Faravohitra, un des bureaux de vote d’Antananarivo, l’affluence était assez modérée ce matin. Une cinquantaine de votants seulement étaient présents sur les 6 000 inscrits dans l’ancien lycée Jules Ferry, le premier bureau de vote du centre-ville où Claire Fages s’est rendue et où l’on a commencé à voter avec retard faute de bulletins de vote à l'ouverture. L'envoyée spéciale de RFI y a en effet assisté plus tôt aux derniers préparatifs. Deux policiers armés surveillent les abords de ce centre qui a la dernière élection avait majoritairement voté pour l’opposant et ex-chef de l'État Marc Ravalomanana, dont c’est le quartier. À Ambanidia, dans un autre centre de vote plus populaire du centre-ville, c’était un peu plus animé avec une centaine de votants, vers 9h, heure locale.
Mais que ce soit là ou dans les bas-quartiers de la capitale, ce n’est pas la grande affluence.
Or, la participation est un élément clé de ce scrutin puisque dix des treize candidats ont appelé les électeurs à bouder les urnes.
Dans le quartier périphérique, résidentiel et très chic d’Ambatobe, où vote Andry Rajoelina, le président sortant, candidat à sa réélection, il y a beaucoup plus de monde, rapporte-t-on à RFI, mais aussi déjà quelques irrégularités avec des votants non-inscrits sur les listes.
Au lycée Faravohitra, un des bureaux de vote d’Antananarivo, l’affluence était assez modérée ce matin. Une cinquantaine de votants seulement étaient présents sur les 6 000 inscrits dans l’ancien lycée Jules Ferry, le premier bureau de vote du centre-ville où Claire Fages s’est rendue et où l’on a commencé à voter avec retard faute de bulletins de vote à l'ouverture. L'envoyée spéciale de RFI y a en effet assisté plus tôt aux derniers préparatifs. Deux policiers armés surveillent les abords de ce centre qui a la dernière élection avait majoritairement voté pour l’opposant et ex-chef de l'État Marc Ravalomanana, dont c’est le quartier. À Ambanidia, dans un autre centre de vote plus populaire du centre-ville, c’était un peu plus animé avec une centaine de votants, vers 9h, heure locale.
Mais que ce soit là ou dans les bas-quartiers de la capitale, ce n’est pas la grande affluence.
Or, la participation est un élément clé de ce scrutin puisque dix des treize candidats ont appelé les électeurs à bouder les urnes.
Dans le quartier périphérique, résidentiel et très chic d’Ambatobe, où vote Andry Rajoelina, le président sortant, candidat à sa réélection, il y a beaucoup plus de monde, rapporte-t-on à RFI, mais aussi déjà quelques irrégularités avec des votants non-inscrits sur les listes.
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