Après la sortie du Procureur Serigne Bassirou Gueye, le vendredi dernier, sur le cas Aida Ndiongue, le porte parole du Parti Démocratique Sénégalais, Babacar Gaye, a réagi en ces mots
« Personne n'a le droit de mentir par omission et de sembler ignorer que le droit à la propriété privée et les libertés individuelles sont des fondamentaux de notre constitution.
Aida Ndiongue est une personne privée qui jouit jusqu'à preuve du contraire de tous ses droits civiques, donc présumée innocente jusqu'à plus ample jugement. Elle est une femme d'affaires depuis plus de 30 ans. Elle a bossé et gagné de l'argent avant de se convertir au "libéralisme".
Sous ce rapport elle n'est plus dans le champ de compétences de la CREI. Elle a droit à une vie privée. Même si elle a un dossier pendant devant la justice portant sur des marchés publics, il n'est pas décent de divulguer son patrimoine. En le faisant, le parquet viole au moins 2 droits et plusieurs libertés individuelles: le droit à la propriété privée, le droit à la présomption d'innocence, la liberté d'entreprendre et celle de faire de sa vie ce qu'elle estime conforme avec ses convictions. ...
L'échec de la "Traque des biens supposés mal acquis" ne doit pas justifier les abus outranciers et le non respect des fondamentaux d'un Etat de droit que nous constatons de plus en plus.
Que reproche-t-on à Aida Ndiongue? Depuis quand être riche est-il un délit ou un crime au Sénégal? Le procureur a fini de jeter cette dame, mère de famille, à la vindicte d'un peuple friand de ragots et en attente des premières victimes d'un régime qui lui promet monts et merveilles.
Au demeurant, il est bien de préciser que je ne dois rien à cette dame. Que l'on me comprenne bien; c'est le citoyen qui a mal à son "Etat de droit" qui réagit et non l'homme politique qui voudrait défendre sa "sœur" de parti empêtrée dans des affaires judiciaires. Fraternellement »
« Personne n'a le droit de mentir par omission et de sembler ignorer que le droit à la propriété privée et les libertés individuelles sont des fondamentaux de notre constitution.
Aida Ndiongue est une personne privée qui jouit jusqu'à preuve du contraire de tous ses droits civiques, donc présumée innocente jusqu'à plus ample jugement. Elle est une femme d'affaires depuis plus de 30 ans. Elle a bossé et gagné de l'argent avant de se convertir au "libéralisme".
Sous ce rapport elle n'est plus dans le champ de compétences de la CREI. Elle a droit à une vie privée. Même si elle a un dossier pendant devant la justice portant sur des marchés publics, il n'est pas décent de divulguer son patrimoine. En le faisant, le parquet viole au moins 2 droits et plusieurs libertés individuelles: le droit à la propriété privée, le droit à la présomption d'innocence, la liberté d'entreprendre et celle de faire de sa vie ce qu'elle estime conforme avec ses convictions. ...
L'échec de la "Traque des biens supposés mal acquis" ne doit pas justifier les abus outranciers et le non respect des fondamentaux d'un Etat de droit que nous constatons de plus en plus.
Que reproche-t-on à Aida Ndiongue? Depuis quand être riche est-il un délit ou un crime au Sénégal? Le procureur a fini de jeter cette dame, mère de famille, à la vindicte d'un peuple friand de ragots et en attente des premières victimes d'un régime qui lui promet monts et merveilles.
Au demeurant, il est bien de préciser que je ne dois rien à cette dame. Que l'on me comprenne bien; c'est le citoyen qui a mal à son "Etat de droit" qui réagit et non l'homme politique qui voudrait défendre sa "sœur" de parti empêtrée dans des affaires judiciaires. Fraternellement »
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