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Terrorisme et piraterie au menu de la tournée africaine de Le Drian

Le ministre français de la Défense a entamé ce dimanche 9 février une nouvelle tournée africaine. Elle l’a d’abord mené à Ndjamena où Jean-Yves Le Drian s’est notamment entretenu avec le président Déby sur la question du terrorisme dans la région. Le ministre s’est ensuite rendu au Congo-Brazzaville. Une visite axée cette fois sur la sécurisation des activités économiques en mer.



La présence française au Tchad devrait être renforcée de 300 hommes. AFP PHOTO / PASCAL GUYOT
La présence française au Tchad devrait être renforcée de 300 hommes. AFP PHOTO / PASCAL GUYOT

La première étape de la visite officielle de Jean-Yves Le Drian l’a conduit à Ndjamena. 
Depuis décembre, il s’agit de la quatrième visite du ministre français de la Défense dans la capitale tchadienne. Avec le président Idriss Déby, le ministre de la Défense a évoqué, entre autres, la situation dans le sud de la Libye, un pays avec lequel le Tchad partage un peu moins d’un millier de kilomètres de frontières.

La France veut installer à Ndjamena son centre de commandement opérationnel pour la zone sahélo-saharienne. Idriss Déby a renouvelé son accord ce dimanche. Dans le cadre d’unmouvement de réarticulation des troupes françaises  dans la région, la présence française au Tchad devrait être renforcée de 300 hommes, pour arriver à des effectifs proches de 1 400 soldats.

Au Tchad, les militaires français s’appuieront également sur la base de Faya Largeau, mais pourront aussi opérer de manière plus ponctuelle depuis la localité de Zouar, au pied du massif du Tibesti.

Plus à l’ouest, au Niger, Niamey sera le centre dédié au renseignement. Madama, dans l’extrême nord du pays, près de la Libye, où se trouve un ancien fort français, pourrait aussi devenir un autre point d’appui. Enfin, l’armée française restera à Tessalit, dans le nord du Mali, non loin de la frontière algérienne.

La piraterie, un problème endémique

Après Ndjamena, Jean-Yves Le Drian poursuit sa tournée au Congo-Brazzaville. Il est arrivé ce dimanche à Pointe-Noire, la capitale économique. Cette fois, sa visite est axée sur la sécurisation des activités économiques en mer, et notamment la question pétrolière. Car l’exploitation pétrolière représente 60 % du Produit intérieur brut du Congo-Brazzaville.

Or, en mer, c’est l’or noir qui intéresse les pirates, qui utilisent la technique du « bunkering » qui consiste à siphonner les bateaux-citernes pour revendre le carburant. Mais les équipages aussi servent parfois de monnaie d’échange. Un mode d’action très courant dans le golfe de Guinée où 154 attaques ont été recensées en 2013. Mais fin janvier, un pétrolier grec, le mont Kerala, a, selon son armateur, été attaqué au large de Luanda, en Angola. Une première.

Les marines de la région commencent à s’équiper en achetant des patrouilleurs. La Chine a livré quatre navires de 46 mètres au Congo. La France a remporté un marché au Togo. Mais au-delà des moyens déployés en mer, les pays riverains doivent mieux coopérer. À Pointe-Noire, Jean-Yves Le Drian visitera le futur Centre de coordination de l’action régionale, qui doit commencer à fonctionner en mars prochain.

Source : Rfi.fr
 



Lundi 10 Février 2014 - 08:53


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