A Podor, les accouchements à domicile constituent un gros problème pour les professionnels de la Santé et les populations. Selon le Docteur Mamoudou Bocoum, médecin-chef du district adjoint, les réalités culturelles du milieu contribuent beaucoup à la constance de ce phénomène.
"On a un contexte socioculturel, des croyances liées à la santé de la reproduction, sans oublier certaines habitudes ancrées dans la mentalité de la population", a-t-il expliqué.
Le Docteur Bocoum projette la mise en place de stratégies pour que les femmes soient au courant des risquesqu'elles encourent dans cette pratique. "Il faut continuer à les sensibiliser, parce qu’elles savent peut-être l’importance d’accoucher dans une structure, mais elles ne connaissent pas les risques d’accoucher à domicile, à savoir les hémorragies qui peuvent conduire à la perte de la vie", dit-il.
Un plaidoyer auprès des autorités politiques et religieuses, notamment les élus locaux et les imams, est prévu pour qu’il y ait au moins 4 consultations prénatales et un accouchement dans une structure afin de réduire fortement la mortalité dans le district.
Le Docteur Bocoum pense que si c'est une seule femme sur 100 qui subit l'accouchement à domicile, c'est un échec. Puisque selon lui, le Sénégal devrait dépasser ça.
"On a un contexte socioculturel, des croyances liées à la santé de la reproduction, sans oublier certaines habitudes ancrées dans la mentalité de la population", a-t-il expliqué.
Le Docteur Bocoum projette la mise en place de stratégies pour que les femmes soient au courant des risquesqu'elles encourent dans cette pratique. "Il faut continuer à les sensibiliser, parce qu’elles savent peut-être l’importance d’accoucher dans une structure, mais elles ne connaissent pas les risques d’accoucher à domicile, à savoir les hémorragies qui peuvent conduire à la perte de la vie", dit-il.
Un plaidoyer auprès des autorités politiques et religieuses, notamment les élus locaux et les imams, est prévu pour qu’il y ait au moins 4 consultations prénatales et un accouchement dans une structure afin de réduire fortement la mortalité dans le district.
Le Docteur Bocoum pense que si c'est une seule femme sur 100 qui subit l'accouchement à domicile, c'est un échec. Puisque selon lui, le Sénégal devrait dépasser ça.
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