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Burundi: l’Asseé controversémblée nationale vote un budget d’austérit

Au Burundi, l’Assemblée nationale a adopté, hier jeudi 25 juillet, à l’unanimité, le projet de budget révisé, visant à résorber le déficit budgétaire. Ce dernier n’a cessé de se creuser jusqu’à dépasser les 10%. Une adoption malgré la mobilisation de la société civile qui n’a cessé de dénoncer des mesures qui vont pénaliser la population.



Burundi: l’Asseé controversémblée nationale vote un budget d’austérit
Burundi: l’Asseé controversémblée nationale vote un budget d’austérit
Les débats n’ont pas été longs ce jeudi à l’hémicycle de Kigobe, à Bujumbura. A peine trois heures de discussions sans passion, un peu comme si les députés voulaient se débarrasser vite fait de la patate chaude.
102 voix pour, zéro contre, aucun abstention : ce projet a fait le plein de voix à la grande satisfaction du ministre burundais des Finances, tout heureux d’avoir trouvé de l’argent frais pour faire face à une situation devenue préoccupante.
« Ce sentiment de soulagement vient du fait qu’actuellement, il était très difficile d’exécuter un budget qui présentait un si grand déséquilibre, explique Tabu Abdallah Manirakiza. Il fallait que la loi budgétaire révisée soit votée le plus rapidement possible pour permettre aux institutions de continuer leurs activités sans entraves ».
Hausse des taxes
Mais le prix à payer est très lourd pour la population du Burundi qui vit à 67% en-dessous du seuil de pauvreté, dénonce la société civile. Les taxes sur pratiquement tous les produits essentiels augmentent, des denrées alimentaires aux véhicules en passant par l’habillement ou encore les engrais. Au grand dam de Gabriel Rufyiyi, coordinateur du collectif Campagne contre la vie chère, qui regroupe quelque 470 syndicats et associations.
« Les médicaments seulement ont été enlevés de la liste, déplore-t-il. On est désolé, c’est un projet de budget qui vient d’enfoncer encore une fois la population burundaise dans une misère sans nom. »
Ce projet doit maintenant être examiné par le Sénat du Burundi. Gabriel Rufyiri plaide, sans grand espoir, pour que la chambre haute retoque ce texte.

Source : Rfi.fr

Dépéche

Vendredi 26 Juillet 2013 - 12:57


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