L'enquête ouverte par le parquet tunisien, lundi 7 mars, n'en est qu'à ses débuts, mais le juge d’instruction chargé de l’affaire et un membre du parquet se sont déjà rendus sur place à Ben Guerdane. Ils ont recueilli des témoignages et pris connaissance des auditions de sept jihadistes présumés arrêtés. Ces sept hommes ont été transférés à l'unité centrale de lutte contre le terrorisme de à Tunis.
Mais ni l'identité ni le pédigrée de ces terroristes présumés n'ont été dévoilés. La seule certitude, c'est que 22 des jihadistes tués lors des attaques sanglantes du lundi 7 mars et qui ont été identifiés sont tunisiens, d'après les autorités. Rien d'étonnant quand on sait que les tous les jihadistes qui ont frappé la Tunisie en 2015 étaient tunisiens.
A Ben Guerdane, plusieurs habitants ont assuré avoir reconnu des voisins parmi les assaillants de lundi. Un porte-parole du gouvernement a reconnu que la majorité des jihadistes se trouvaient à Ben Guerdane depuis un certain temps et que même les armes utilisées lors du double assaut déjoué étaient stockées depuis plusieurs années sur place. C'est peut-être la raison pour laquelle le gouvernement a limogé ce jeudi le délégué de la région, l'équivalent du sous-préfet.
Source:rfi
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