L'annonce, il y a un an, de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandatavait surpris beaucoup d’Algériens. Tout le monde savait en effet que le président avait du mal à se remettre d'un accident vasculaire cérébral. Incapable de marcher, de s'exprimer en public et donc de tenir un meeting, Abdelaziz Bouteflika a cependant décidé de briguer, à nouveau, le suffrage universel.
Elu sans surprise avec plus de 81 % des voix, l'homme, malade, est resté depuis plus que discret. Il n'a fait que quelques rares sorties à l'extérieur de sa résidence médicalisée. Seules les images filmées lorsqu'il reçoit ses invités de marque permettent d'avoir une idée sur son état de santé.
Depuis sa réélection, beaucoup d'Algériens ne se demandent d'ailleurs plus comment il va, mais s'il va pouvoir terminer son mandat et quelle succession se profile.
Abdelaziz Bouteflika avait promis, depuis 2011, une réforme constitutionnelle qui n'a toujours pas vu le jour. Malgré les promesses de campagne, le secteur de l'emploi est toujours aussi sinistré et l'économie de plus en plus vulnérable. Le temps presse, l'Algérie doit prendre un virage énergétique et changer de mode de gouvernance, estiment les experts du groupe de réflexion baptisé Nabni qui tire depuis des mois la sonnette d'alarme.
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