Agé de 25 ans, Tunde Sogunro était un civil volontaire et contribuait à la protection de sa communauté d'Ikorodu. Alors qu’il participait à une opération dans les mangroves pour libérer un voisin pris en otage, il a été mortellement blessé par l'un des kidnappeurs.
Sa sœur Ronke est la dernière personne de leur famille à lui avoir parlé. Cela faisait deux mois que la jeune femme était revenue vivre chez son père par crainte des attaques cernant son quartier. « Moi je ne bougeais pas quand les raids avaient lieu. On restait à l'intérieur de nos maisons, à cause de ces gens du delta du Niger. C'est pourquoi je suis venue me réfugier chez mon père. Sans savoir qu'ici aussi c'était la même chose », raconte-t-elle.
Bolagi habite à une centaine de mètres de la mangrove, tout près de l'endroit où Tunde est tombé. Quand les violences ont empiré dans le secteur, il a préféré quitter cette banlieue de Lagos. « Ici nous n'avons aucune sécurité susceptible de nous protéger. Vous savez, la police ne rentre pas dans le marais. Et ces militants, ils ont enlevé deux fois de suite un de nos voisins. Ils ont récupéré des rançons à chaque prise, rapporte-t-il. Alors quand nous avons vu ce genre de chose se multiplier, nous avons préféré ma famille et moi nous mettre à l'abri chez des collègues. Nous sommes quand même revenus ici ma femme et moi. Parce que nous ne pouvons pas vivre ailleurs. Et je me dis : quoi qu'il arrive, laissons faire les choses. »
Les enfants de Bolagi sont eux en lieu sûr, loin d'Ikorodu et de ses menacesSource: Rfi.fr
Sa sœur Ronke est la dernière personne de leur famille à lui avoir parlé. Cela faisait deux mois que la jeune femme était revenue vivre chez son père par crainte des attaques cernant son quartier. « Moi je ne bougeais pas quand les raids avaient lieu. On restait à l'intérieur de nos maisons, à cause de ces gens du delta du Niger. C'est pourquoi je suis venue me réfugier chez mon père. Sans savoir qu'ici aussi c'était la même chose », raconte-t-elle.
Bolagi habite à une centaine de mètres de la mangrove, tout près de l'endroit où Tunde est tombé. Quand les violences ont empiré dans le secteur, il a préféré quitter cette banlieue de Lagos. « Ici nous n'avons aucune sécurité susceptible de nous protéger. Vous savez, la police ne rentre pas dans le marais. Et ces militants, ils ont enlevé deux fois de suite un de nos voisins. Ils ont récupéré des rançons à chaque prise, rapporte-t-il. Alors quand nous avons vu ce genre de chose se multiplier, nous avons préféré ma famille et moi nous mettre à l'abri chez des collègues. Nous sommes quand même revenus ici ma femme et moi. Parce que nous ne pouvons pas vivre ailleurs. Et je me dis : quoi qu'il arrive, laissons faire les choses. »
Les enfants de Bolagi sont eux en lieu sûr, loin d'Ikorodu et de ses menacesSource: Rfi.fr
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