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Attentats de Paris: l’interdiction de manifester fait débat

L’état d’urgence renforcé est entré officiellement en vigueur ce samedi. Il court jusqu’au 26 février. Parallèlement, la préfecture de police de Paris a annoncé la prolongation de l’interdiction de manifester dans la capitale française et sa région.



L’interdiction de manifester à Paris et en région parisienne a été décidée au lendemain desattentats du 13 novembre. Prolongée déjà une fois, elle doit rester en vigueur jusqu’à la fin du mois.

Pour ceux qui ont prévu de manifester dans les jours qui viennent cette mesure est incompréhensible. Patrick Picard, secrétaire général de la CGT à Paris : « On comprend qu’il faut garantir la sécurité en effet des citoyens. Ceci dit, les centres commerciaux restent ouverts, il y a des aspects commémoratifs tout à fait évidents qui vont continuer à se dérouler. Donc on ne comprend pas et on refuse cet état d’exception qui est en train de se créer autour de l’expression du mouvement social. »

« Adaptée à la situation »

Selon Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance police nationale, la décision de la préfecture est au contraire très logique : « Il faut être responsable. L’état d’urgence a été prolongé par le Parlement. Donc les Français comprennent qu’aujourd’hui, il peut y avoir certaines atteintes aux libertés publiques. Et éviter ces rassemblements, c’est une chose logique. Ça me paraît être une décision adaptée à la situation. »

 
 

Les autorités françaises ont aussi annulé pour des raisons de sécurité une manifestation qui devait avoir lieu à Paris le 12 décembre en marge de la conférence mondiale sur le climat.

Source: Rfi.fr



Dimanche 22 Novembre 2015 - 09:15