L'annonce des lâchers d'eau depuis le barrage de Manantali suscite une vive inquiétude parmi les habitants de Thayedé, dans le Sobalo. Face à la menace de débordement du fleuve, ces populations se disent prêtes à rester sur place, dénonçant un manque de soutien et de clarté de la part des autorités.
Tahirou Alpha Ba, un habitant de Thayedé et membre de la société civile, a exprimé le désarroi des populations sur les ondes d'Iradio. « Les gens n'étaient pas préparés et ne s'y attendaient pas » l'année dernière. Il a rappelé les dégâts causés dans les quartiers de Diamel et de Bélidial. Cette fois-ci, l'information sur les lâchers d'eau est perçue comme insuffisante, poussant les habitants à refuser de quitter leurs maisons.
M. Ba a également dénoncé le non-respect des promesses faites par l'État central. Il a évoqué une enveloppe de 8 milliards de francs CFA qui aurait été annoncée pour parer à toute éventualité, mais dont les populations n'ont jamais "ressenti" l'impact. « L'État central n'est pas du tout ressenti au niveau de la vallée du fleuve », a-t-il déclaré.
Selon une note de la direction de la gestion des ressources en eau, la station de Matam se situe en dessous du seuil critique avec 8 mètres, mais la situation pourrait évoluer. Le débit lâché par le barrage de Manantali est de 2 216 mètres cubes par seconde, un chiffre significativement supérieur aux 194 mètres cubes enregistrés l'année dernière à la même date, ce qui renforce les craintes des habitants.
Tahirou Alpha Ba, un habitant de Thayedé et membre de la société civile, a exprimé le désarroi des populations sur les ondes d'Iradio. « Les gens n'étaient pas préparés et ne s'y attendaient pas » l'année dernière. Il a rappelé les dégâts causés dans les quartiers de Diamel et de Bélidial. Cette fois-ci, l'information sur les lâchers d'eau est perçue comme insuffisante, poussant les habitants à refuser de quitter leurs maisons.
M. Ba a également dénoncé le non-respect des promesses faites par l'État central. Il a évoqué une enveloppe de 8 milliards de francs CFA qui aurait été annoncée pour parer à toute éventualité, mais dont les populations n'ont jamais "ressenti" l'impact. « L'État central n'est pas du tout ressenti au niveau de la vallée du fleuve », a-t-il déclaré.
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