Le 30 novembre dernier à 8h du matin, une dizaine d'hommes armés rentrent dans le village nigérian de Ghashagar, à quelques centaines de mètres de la frontière avec le Niger. En quelques instants, à visage découvert, ils tuent 6 personnes, 5 chrétiens et un policier musulman. Selon un employé humanitaire de Diffa, la population a immédiatement pris la fuite.
Ces familles se sont installées côté nigérien dans des villages de la région de Diffa, chez des connaissances ou de la famille. Certains ont tenté de rentrer chez eux au bout de quelques jours, mais sont vite retournés au Niger, leur maison ayant été entre-temps pillée et saccagée, selon des témoignages rapportés par des ONG nigériennes. La Croix-Rouge nigérienne procède actuellement au recensement de ces réfugiés qui continuent, semble-t-il, à passer la frontière.
Selon le gouverneur de la région de Diffa, ce n'est pas la première fois que Boko Haram attaque des populations dans ces zones frontalières. Mais il dément que la situation soit particulièrement tendue. Toutefois, les forces de sécurité nigériennes sont très vigilantes dans cette région qui sert de base arrière au mouvement islamiste nigérian.
Selon nos informations, en début d'année, les Nigériens ont démantelé des cellules dormantes de Boko Haram dans la ville de Diffa. Des personnes ont été arrêtées, du matériel de fabrication d'explosifs a été saisi.
RFI
Ces familles se sont installées côté nigérien dans des villages de la région de Diffa, chez des connaissances ou de la famille. Certains ont tenté de rentrer chez eux au bout de quelques jours, mais sont vite retournés au Niger, leur maison ayant été entre-temps pillée et saccagée, selon des témoignages rapportés par des ONG nigériennes. La Croix-Rouge nigérienne procède actuellement au recensement de ces réfugiés qui continuent, semble-t-il, à passer la frontière.
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