Aminata Fall Niang, présidente de l’association des juristes sénégalaises (AJS), a dressé un état des lieux critique de l'autonomisation économique des femmes et de l'application de la loi sur la parité. Des sujets récemment mis en lumière par le président de la République en Conseil des ministres.
Concernant l'autonomisation des femmes, la juriste a insisté sur la nécessité de concentrer l'action de l'État sur les zones rurales, considérées comme le pivot de la sécurité alimentaire nationale. « La première chose à faire, c’est de se concentrer sur les femmes rurales, parce que ce sont elles qui s’activent dans la politique alimentaire du Sénégal, » a rappelé Aminata Fall Niang, ce dimanche à l’émission « En Vérité » sur Radio Sénégal.
Elle a cité des études montrant que 70 % de la production alimentaire transite par les mains des femmes, malgré un manque criant de moyens et de reconnaissance. Pour transformer durablement leurs conditions et renforcer la sécurité alimentaire, l'AJS a identifié plusieurs besoins prioritaires.
Il s’agit entre autres, de l’accès à la terre, qui consiste à rendre effectif un décret récemment adopté, mais encore peu vulgarisé, mettre en place des dispositifs adaptés et suffisants, garantir un système solide, notamment pour rembourser les crédits en cas de maladie ou de difficultés, assurer un accès équitable, les intrants étant souvent réservés aux hommes, renforcer l'accompagnement pour améliorer la productivité.
Abordant la loi sur la parité adoptée sous le Président Abdoulaye Wade, Aminata Fall Niang a reconnu que les effets sont visibles, notamment au sein de l'Assemblée nationale. Cependant, selon elle, « Cela ne suffit pas ».
A en croire la juriste, si l’hémicycle affiche une meilleure représentativité, l’application de la loi reste « très incomplète » dans les autres espaces de gouvernance. Elle a rappelé que la parité s'applique à toutes les instances électives et semi-électives, incluant les collectivités territoriales, les commissions et les bureaux municipaux, des dispositions qui sont « fréquemment ignorées ».
Elle a notamment cité l'exemple des mairies où la loi est souvent contournée. « Si le maire élu est un homme, son adjoint doit être une femme, mais beaucoup ne l’appliquent pas. Il a fallu un combat de notre part pour que ces règles soient respectées ».
La Présidente de l'AJS a conclu son intervention par un appel à la rigueur, insistant auprès de l’État et des collectivités locales pour que l'égalité ne soit pas un simple slogan, mais se traduise de manière cohérente et rigoureuse dans les politiques, les ressources et les pratiques quotidiennes.
Concernant l'autonomisation des femmes, la juriste a insisté sur la nécessité de concentrer l'action de l'État sur les zones rurales, considérées comme le pivot de la sécurité alimentaire nationale. « La première chose à faire, c’est de se concentrer sur les femmes rurales, parce que ce sont elles qui s’activent dans la politique alimentaire du Sénégal, » a rappelé Aminata Fall Niang, ce dimanche à l’émission « En Vérité » sur Radio Sénégal.
Elle a cité des études montrant que 70 % de la production alimentaire transite par les mains des femmes, malgré un manque criant de moyens et de reconnaissance. Pour transformer durablement leurs conditions et renforcer la sécurité alimentaire, l'AJS a identifié plusieurs besoins prioritaires.
Il s’agit entre autres, de l’accès à la terre, qui consiste à rendre effectif un décret récemment adopté, mais encore peu vulgarisé, mettre en place des dispositifs adaptés et suffisants, garantir un système solide, notamment pour rembourser les crédits en cas de maladie ou de difficultés, assurer un accès équitable, les intrants étant souvent réservés aux hommes, renforcer l'accompagnement pour améliorer la productivité.
Abordant la loi sur la parité adoptée sous le Président Abdoulaye Wade, Aminata Fall Niang a reconnu que les effets sont visibles, notamment au sein de l'Assemblée nationale. Cependant, selon elle, « Cela ne suffit pas ».
A en croire la juriste, si l’hémicycle affiche une meilleure représentativité, l’application de la loi reste « très incomplète » dans les autres espaces de gouvernance. Elle a rappelé que la parité s'applique à toutes les instances électives et semi-électives, incluant les collectivités territoriales, les commissions et les bureaux municipaux, des dispositions qui sont « fréquemment ignorées ».
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